Gravure de marchande de tabac et d'habits féminins de cérémonie,
publié dans le Magasin pittoresque de 1847,
dessins élaborés à partir de gravures de 1706 sur l'Alsace et Strasbourg
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée Habit de cérémonie et marraine
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
Pour examinez les détails, voir en fin de page, en zoom
Habit de cérémonie et marraine.
Ce sujet a été choisi pour .faire voir trois différents habillements. Celui de la sage-femme est l'habillement d’une femme d’artisan allant par la ville et à des cérémonies médiocres. Celle qui a le gros bonnet est en habit de grande cérémonie ; l’autre est pour faire voir de quelles manières les filles se coiffent lorsqu’elles vont être marraines.
Il faut aussi remarquer que lorsqu'une fille se va marier, elle est coiffée de la même manière, ce qui fait que je n'ai point mis ici de Mariée ; Le fond est la porte d'une église.
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée Marchande de tabac
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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On a plutôt l'impression qu'il s'agit de vente de cigares
Marchande de tabac
Ceci a été pris, parce que le tabac est une marchandise très commune et abondante dans le pays, et pour faire voir l’habit d’une servante proprement habillée, et de la marchande qui est dans sa boutique ; son habillement est un peu plus simple que lorsqu’elle va par la ville ; le cavalier que vous voyez n’est là que par accident. Le fond est une boutique de tabac
Gravure d'un huissier et d'un garde ainsi que d'un ministre et d'une riche bourgeoise,
publié dans le Magasin pittoresque de 1847,
dessins élaborés à partir de gravures de 1706 sur l'Alsace et Strasbourg
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée Huissier et Garde
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Huissier et Garde.
La planche de l'huissier et garde ou archer de ville représente la place où est la Maison de Ville, parce que c’est le lieu où ils ont le plus souvent affaire ; à côté de laquelle on voit la vieille Monnaie qui est un monument ancien et curieux ; on y voit une horloge dont les heures sont frappées par un homme de guerre revêtu d'une armure à l'antique, et par la Mort, comme vous pouvez le remarquer au fond de cette planche.
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée Ministre et riche bourgeoise
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Dans la gravure d'origine, le ministre tient la main de la riche bourgeoise
On peut penser que ce n'était plus dans les convenances du 19ème siècle !
Ministre et riche Bourgeoise
Le sujet de la planche du ministre et de la riche bourgeoise a été choisi pour faire connaître la manière modeste et ancienne que Messieurs. les Ministres ont toujours conservée dans leurs habillements, aussi bien que celle des bourgeoises de distinction, dont les habillements sont très propres et magnifiques ; elles y emploient la soie, l’or et la dentelle, mais cela avec tant de modération, qu’elles en sont louables ; le fond de ladite planche représente le bout de la grande place de Strasbourg ; on y voit la Tour au Pfennings, et la maison attenant, dans laquelle est le Trésor, où l'on paye et on reçoit ce qui est dû à la Ville.
Gravure d'une fille de la haute Alsace et Bourgeois,
ainsi que celle de la Jeune fille se préparant pour la danse,
publié dans le Magasin pittoresque de 1847,
dessins élaborés à partir de gravures de 1706 sur l'Alsace et Strasbourg
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée fille de la haute Alsace et Bourgeois
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Fille de la haute Alsace et Bourgeois.
Cette planche fait voir que les filles de la haute Alsace s’habillent autrement qu’à Strasbourg : Cet homme qui est dans son négligé parait en se rafraîchissant, donner des ordres à son valet dans le temps qu’il reçoit cette visite: Vous voyez dans le fond une petite fontaine d’étain proprement entretenue, attachée contre le mur, lequel meuble n’abandonne jamais les poêles; cela sert pour laver les mains: on a mis aussi des vitres, pour en faire voir la manière la plus ordinaire dans le pays, lesquelles vitres sont rondes, comme vous les voyez.
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée
Jeune fille se préparant pour la danse
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Jeune fille se préparant pour la danse.
Cet habillement est celui dont les filles de Strasbourg se servent ordinairement, lorsqu’elles vont à la Danse, où à la promenade, ou à quelque visite ; mais elles quittent le chapeau, lorsqu’elles sont mariées, et cessent de porter leurs cheveux en tresses et pendants ; le fond est un jardin.
Gravure du Grand et petit deuil, ainsi que celle de Paysannes des environs de Strasbourg,
publié dans le Magasin pittoresque de 1847,
dessins élaborés à partir de gravures de 1706 sur l'Alsace et Strasbourg
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée Grand et petit deuil
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Grand et petit Deuil.
La figure habillée de blanc est le grand deuil, et cet habit ne se porte que dans le temps de l’enterrement, et seulement par les plus proches parentes, comme fille, sœur, ou nièce du défunt. L'autre figure représente l'habillement de toutes les femmes invitées à l’enterrement, la même coiffure se porte tous les jours pendant le deuil, et les jours qu'elles vont à la Cène (la messe).
Vous voyez dans le fond un de ces chariots qui leurs servent pour aller aux enterrements, car tous les Cimetières sont hors de la Ville.
A gauche, la gravure originale de 1706 conservée à la BNF, intitulée
Paysannes des environs de Strasbourg
à droite celle parue dans le Magasin pittoresque de 1847
A noter que la gravure publiée en 1847 était inversée (rétablie ici)
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Paysannes des environs de Strasbourg.
Pour faire voir comme ces Paysannes sont habillées, on a choisi cette occupation, parce qu’elle leur est plus ordinaire, et qu’étant sur le bord de la rivière, on y fait voir dans le fond, le Wafferzoll, qui est un lieu de promenade assez connu de ceux qui ont séjourné en cette ville. On y va se divertir par eau et par terre, cet endroit n’est pas à un quart de lieue au-dessous de Strasbourg.
Femme revenant de la ville
gravure publiée par Guy Boucher en 1706 (source BNF)
Femme revenant de la Ville.
Cette Femme et la servante sont en habit d’hiver, c’est pourquoi on les a mis devant un poêle, qui est représenté à côté de la fille (servante) qui tient un enfant ; derrière la femme est représenté un buffet à la mode du pays, enrichi de gobelets de vermeil, et autres vaisseaux d’argent, et de verres magnifiques. La fille est ainsi désignée pour faire connaitre leur habillement par derrière, et leurs cheveux tressés comme elles les portent.
A remarquer aussi la cage à oiseau, pendu au plafond.
Femme en habit d'été - Pêcheur
gravure publiée par Guy Boucher en 1706 (source BNF)
Femme en Habit d’été, et Pêcheur.
Ce sujet est pris pour faire voir la propreté des Bourgeoises allant au marché, ou par la ville, l’homme qui la suit, est un pêcheur de quelque village proche Strasbourg, le fond est une fontaine ou pompe qui est sur le marché aux poissons en cette Ville.
Strasbourgeoises dans leur costumes traditionnels, vers 1860
gravure d'après un dessin de Lancelot,
publiée dans le Tour du Monde d’Édouard Charton - 1861
A noter que ces alsaciennes ont pour certaines les mains dans leur poche de tablier,
et que si elles sont très nombreuses à avoir un nœud dans les cheveux, comme ci-dessous,
aucune, dans ces rues de Strasbourg ne sont munies de chapeau de paille.
A noter aussi que les coiffures et chapeau du 19ème siècle montré ici,
diffèrent de la mode du 17ème, avec notamment les chapeaux à larges bords festonnés
Jeune alsacienne en costume traditionnel du 19ème siècle
gravure publiée dans les Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du Monde,
Auguste Warlen, 1844