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Dames chinoises à la promenade vers 1850
1850年左右漫步的中国女士
Anciens costumes traditionnels de la Chine

Dames chinoises en promenade, vers 1850 - Gravure  de Demoraine reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

 

Gravure de Demoraine illustrant l'exposé sur la Perse provenant de
l’Histoire de tous les peuples et des Révolutions du Monde,
sans date (vers 1850)

Dames à la promenade avec servante.
La servante au centre abrite sa maîtresse sous une ombrelle-parasol.
Chacune porte à la main un éventail, dont on voit la forme en rosace pour celui ouvert.

 

Texte extrait de :
Voyage autour du Monde et Naufrages célèbres -
Capitaine Gabriel Lafond de Lurcy - 1844

Le costume des femmes se rapproche de celui des hommes. Comme ces derniers, elles portent le pantalon et la large redingote taillée sur le même modèle. La ceinture destinée à soutenir le pantalon est plus ample, plus étoffée. Elles peuvent porter des vêtements de toutes sortes de couleurs, excepté toutefois jaune citron, couleur réservée à l’empereur et à sa famille; leurs cheveux, relevés sur la tête, sont ornés de fleurs et de longues aiguilles d’or ou dorées ; elles ont des boucles d’oreilles et quelquefois des colliers ; à leurs bras sont des anneaux d’or, d’argent, de jais ou d’ivoire : chez le peuple, les femmes ont ces. anneaux aux jambes.

A Wampoa je vis quelques femmes, et comme l’on m’avait dit qu’à Canton elles se montraient rarement en public, je leur donnai l’attention à laquelle le beau sexe a partout des droits.
Toutes celles qui étaient dans les bateaux, conséquemment appartenant au peuple, portaient uniformément le même costume : c’était une espèce de redingote ou de tunique toujours de couleur bleue ou brune, de soie ou de coton, descendant au-dessous des genoux, et recouvrant un long pantalon de la même étoffe, soutenu et attaché au corps par des ceintures, rouge, amarante ou bleu de ciel ; elles avaient les jambes et les bras entourés d’anneaux d’argent, d’ivoire ou de verre ; leurs pieds, d’une grandeur ordinaire, étaient nus ou chaussés de sandales. Toutes se faisaient remarquer par leur extrême propreté.

Le costume des femmes est décent, en même temps que gracieux ; elles ne portent aucun vêtement ajusté. Les jeunes personnes tressent leurs cheveux en longues nattes qu’elles laissent tomber sur leurs épaules. Quelquefois elles les ornent d’or et de bijoux. Les femmes âgées n’ont sur la tête qu’un simple tissu de soie. Toutes se teignent les sourcils, qu’elles disposent en arcs bien prononcés, et se peignent le visage en blanc et en rouge.
Leur costume consiste en une robe de soie ou coton, à larges manches, qu’elles portent sur un vêtement de dessous très long, par-dessous lequel sont encore des caleçons très lâches, attachés par des ceintures en soie de couleur.

 

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Cette gravure de personnage chinois peut être agrandie par zoom,
l'original mesurant 12x20 cm

 

 

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