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Claude de Mesmes, comte d'Avaux, chevalier des ordres du Roi
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CLAUDE DE MESMES COMTE d'Avaux Chevalier des ordres du Roy, fils de Monseigneur de Roissy, Conseiller d'honneur au Parlement de Paris, et premier Conseiller d'Estat. Naquit l'an 1595. Il fut premièrement Conseiller au grand Conseil, puis en suite Maistre des Requestes. Ayant esté envoyé Ambassadeur à Venise, durant les guerres de Mantoue. Il s'y comporta avec tant de prudence, et de dextérité, qu'il fut incontinent député à Rome, pour régler un différent de conséquence, entre le Pape, et les Vénitiens. Sa Sainteté eut tant de satisfaction de sa conduite, qu'Elle le demanda dès lors au Roy pour Amassadeur ordinaire : mais la nécessité des affaires l'appeloit ailleurs car depuis ce temps là les plus difficiles et plus importantes négotiations luy furent commises. Il fut donc délégué Ambassadeur extraordinaire en Dannemarc, puis en suite en Suède et en Pologne, où il fit cette fameuse Trève, de 26 ans entre les peuples de ces deux Royaumes. De là il passa en Allemagne, où il fut sept ans soit pour faire subsister nos alliances avec les Suédois, soit pour travailler aux préliminaires de la paix avec l'Empereur et le Roy d'Espagne. Il ne fut pas sitost de retour qu'on le renvoya Plénipotentiaire pour la paix générale à Munster, où il conclut le traité de France et de l'Empire. Les Roys qu'il a servy avec tant de suffisance et de fidélité ont reconnu ses mérites, par le collier de leurs ordres, par la dignité de Ministre d'Estat, et par la qualité de Surintendant des finances. Mais luy par un exemple incogneu de notre siècle, se défit volontairement de cette dernière charge, et comme il estoit prest de renoncer encore à l'autre, pour trouver ce cher intervalle qu'il avoit toujours souhaité : de mettre entre les affaires, et la mort, Dieu. Termina sa vie à l'âge de 55 ans le 19 Novembre 1650 pour luy en donner une meilleure. Son Nom est en bénédiction parmy les gens de bien, et les esprits pacifiques. Sa mémoire sera immortelle, dans les escrits des doctes, tant en qualité d'un des plus habiles hommes de son siècle, dans les langues et les sciences, que de libéral et magnifique bienfaicteur des gens des lettres ; Enfin les Muses perdirent en sa personne un puissant protecteur, les pauvres un père charitable. La patrie un excellent Citoyen. Le Roy un Ministre fidèle, et l'Eglise la parfaite idée d'un politique Christien. Il fut enterré aux grands Augustins dans le sépultre de ses illustres Majeurs avec les larmes de tous les bons François. Retranscription du texte de la gravure originale A Paris chez Boissevin. |
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