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Jean III, roi du Portugal
1502 - 1557

Jean II, roi du Portugal  - Gravure  de Nicolas Clerck reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Jean III, roi du Portugal et des Algarves etc.

Ce qu'en dit Wikipedia :

Jean III, le pieux (en portugais João III, o Piedoso), (Lisbonne, 6 juin 1502 – Lisbonne, 11 juin 1557) fut le quinzième roi du Portugal. Né à Lisbonne, il était le fils du roi Manuel Ier de Portugal et de Marie, fille du roi Ferdinand et de la reine Isabelle d’Espagne. Jean III succéda à son père en 1521.
Jean III établit dans son royaume le régime de l'Inquisition ecclésiastique. Il renouvela en 1522 l'alliance conclue par son père avec l'Éthiopie puis avec le Cambodge. Il envoie dans ce pays deux prédicateurs jésuites dont François Xavier en 1540. Deux ans après en 1542 sa flotte découvre le Japon. C'est sous son règne que commence le déclin de la puissance portugaise qui s'épuise pour conserver son hégémonie sur son riche mais lointain empire.
Le mariage de sa sœur Isabelle de Portugal avec le roi Charles Quint permit au roi de conforter son alliance avec l'Espagne et le Saint-Empire romain germanique.
À la mort d'apoplexie de Jean III le 11 juin 1557, seul son petit-fils Sébastien peut lui succéder. Il fut enterré au Monastère des Hiéronymites à Lisbonne

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Suite sur Wikipédia


Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures
de Nicolas de Clerck (actif entre 1614 et 1625)

(collection personnelle)


Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom
de F.X. Feller. - 1860 - Collection personnelle
(Les opinions du texte ci-dessous correspondent à celles du 19ème siècle - ce n'est pas celles de notre époque, ni les miennes...)

JEAN III, roi de Portugal, successeur d’Emmanuel le Fortuné, son père, héritier de ses vertus, de son bonheur, et de son zèle pour la foi, commença à régner en 1521 ; il envoya saint François-Xavier dans les Indes, et mourut d’apoplexie en 1557, à 55 ans, après avoir désigné pour son successeur don Sébastien, son premier fils, sous la régence de Catherine d'Autriche sa femme.

Il rendit son nom respectable par son amour pour la paix et par la protection qu’il accorda aux sciences et aux savants, mais surtout à la religion, dont il eut les progrès extrêmement à cœur : une multitude de nations infidèles lui doivent les lumières du Christianisme, qui les ont tirées de l’ignorance et de la barbarie. Les deux Indes sont remplies de monuments de sa piété et de ses soins pour l'instruction des peuples.
Jamais prince n’a mieux connu la vraie règle des impôts. Quand ses ministres lui proposaient d’en établir quelqu’un, il disait : « Examinons, d’abord, s’il est nécessaire. » Quand ce point était éclairci : « Voyons à présent, ajoutait-il, quelles sont les dépenses superflues. »
Il sut connaître les hommes et les employer. Économe pour lui-même, il était très généreux pour le bien public. Le Portugal lui doit un grand nombre d'établissements utiles. Il mit la dernière main à la forteresse nommée la tour de Belém, bâtie par son père : édifice admirable, construit au milieu du Tage, qui sert en quelque sorte de citadelle à Lisbonne, et assure la navigation du fleuve, en même temps qu’il en maintient les règles, et fait respecter les lois du commerce. Il acheva aussi le magnifique palais et le monastère de Belém, où il est enterré avec Catherine, sœur de Charles-Quint, son épouse. On lit sur son tombeau :

Face demit belloqne foris, moderamine miro,
Auxit Joannes tertius imperium ;
Divina excoluit, regno importavit Athenas,
Hic tandem situs est rex patriæque parens.

Le visage de la guerre à l'extérieur, avec un merveilleux contrôle,
Jean III agrandit son empire ;
Il cultiva les dieux, fit entrer Athènes dans le royaume,
Voici enfin le roi et le père du pays.

Ce fut Jean III qui établit l’inquisition dans tous ses États ; en 1526, il colonisa le Brésil, malgré tous les efforts des Français, qui voulaient en faire la conquête. Sous ce règne eut lieu le terrible débordement du Tage, qui inonda la moitié du Portugal. En 1548, les orangers furent apportés de la Chine en Portugal où ils étaient alors inconnus.

 

 

 

 

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