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Marie Ière, dit Marie Tudor, reine d'Angleterre
1515 - 1553

Marie Ièer, reine d'Angleterre et d'Irlande - Gravure  de Nicolas Clerck reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Marie par la grâce de Dieu, Reine d'Angleterre et d'Irlande

Ce qu'en dit Wikipedia :

Marie Ire, également connue sous le nom de Marie Tudor1, née le 18 février 1516 et morte le 17 novembre 1558, est la première reine régnante d'Angleterre et d'Irlande, de 1553 à sa mort, et, par son mari le roi d'Espagne Philippe II, reine d'Espagne, de Sicile et de Naples, duchesse de Bourgogne, de Milan, de Brabant, de Luxembourg et de Limbourg, comtesse de Flandre, de Hainaut et comtesse palatine de Bourgogne.
Issue du mariage malheureux du roi Henri VIII et de Catherine d'Aragon, Marie fut écartée de la succession au trône en 1534 par la 1re loi de succession au trône, après le remariage de son père avec Anne Boleyn. Elle ne redevint éligible à la succession au trône, après son demi-frère Édouard mais avant sa demi-sœur Élisabeth, qu'en 1543, avec la 3e loi de succession au trône.

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Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures
de Nicolas de Clerck (actif entre 1614 et 1625)

(collection personnelle)

Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller. - 1860

 

MARIE Ire, reine d’Angleterre, naquit le 11 février 1515, de Henri VIII et de Catherine d’Aragon. Edouard VI, en mourant, avait déclaré Jeanne sa cousine, héritière du trône, et en avait écarté Marie, à qui il appartenait de droit. Le duc de Northumberland, beau-père de Jeanne, la proclama reine, et leva une armée pour soutenir les prétendus droits de sa belle-fille.
Marie eut bientôt un parti formidable et de nombreux soldats. Elisabeth, sa sœur, vint aussi la rejoindre avec mille chevaux. Le rebelle fut arrêté, et Marie fit trancher la tête à sa rivale, au beau-père, au père et à l’époux de cette infortunée.

La nouvelle reine était attachée à la religion catholique : pour la faire triompher, elle épousa en 1554 Philippe II, fils de Charles-Quint. Ces deux époux travaillèrent à ce grand ouvrage avec un zèle ardent, auquel ils crurent devoir joindre la sévérité. Le Parlement entra dans leurs vues. « Il avait poursuivi sous Henri VIII les protestants, dit Voltaire, il les encouragea sous Edouard VI, il les brûla sous Marie. Huit cents personnes furent, dit encore cet historien, livrées aux flammes » mais on sait que sa haine contre la religion catholique lui fait tout défigurer. Houced, auteur anglais, n’en compte que 277, et Rapin de Toiras 284. Ces écrivains ne sont pas suspects, et on ne peut croire que ce nombre est encore exagéré. Le cardinal Polus, envoyé par le pape Jules III pour réunir l’Angleterre à l’Église romaine, désapprouva hautement ces exécutions. Ce prélat disait avec raison que le seul moyen d’éteindre l’hérésie était d'édifier les hérétiques, et non pas de les égorger. Mais Henri VIII et Edouard avaient aigri les catholiques, en inondant l’Angleterre de leur sang ; et cet exemple devint fatal aux partisans du schisme et de l’hérésie.

Le caractère de Marie contrastait d’ailleurs avec les moyens violents, et on la vit plus d’une fois opposer une raison souple et douce à la morgue de ses plus fougueux ennemis. Marie secourut Philippe son époux contre la France ; sa flotte décida la victoire de Gravelines, précédée de l'entière défaite des Français à Saint-Quentin ; mais Calais lui fut enlevé par le duc de Guise, et la flotte qu’elle envoya n'arriva que pour voir les étendards de la France arborés sur le port. Elle préparait une seconde flotte de 120 vaisseaux, lorsqu’elle mourut le 16 novembre 1558.

Son zèle pour la religion n'était point assez éclairé ; mais elle avait d’excellentes qualités, des mœurs pures et des vertus solides : le luxe et le vice furent bannis de sa cour. M. Linguet, dans une très mauvaise continuation de l'Histoire universelle de Hardoin, peint Marie avec des couleurs affreuses, tandis qu’il prodigue les éloges à Elisabeth, qui inonda l’Angleterre du sang des catholiques. Telle est la justice de la balance philosophique. Les rigueurs exercées contre les sectaires sont des crimes abominables ; mais le massacre des catholiques fait les héros.
Cette reine d’Angleterre a laissé des Lettres : les unes, en latin, ont mérité les éloges d’Érasme ; les autres, en français, ne sont pas dignes d’attention. Cette reine a été placée par Horace Walpole dans ses Royal authors.

 

 

 

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