gravure extraite de La Normandie, par Jules Janin en 1842
La maîtresse et sa servante de ferme... aux tenues vestimentaires très différente.
Aujourd'hui la différence de classe, de niveau entre disons ouvriers et patrons, en ce qui concerne l'habillement se repère par des signes discrets ; par exemple une marque célèbre et chère, un meilleur tissu, une meilleure coupe...
Le vêtement s'est fortement démocratisé et seuls les très riches s'affiche par des habits qui les différencient (haute-couture) dans des soirées entre-soi.
A cette époque, il y plus de 150 ans, on distinguait du premier coup d’œil qui était le maître et qui était servant. On le voit bien ici avec cette fermière avec sa riche capeline rouge (ce n'est pas le capot qu'on peut voir du côté de Granville), son bonnet aux longs volants en dentelle, comparé à la mise de la servante avec son modeste bonnet, ses sabots, ses manchons d'avant-bras qui protège les manches de sa robe brune.