Gravure de Demoraine , extraite de
l’Histoire de tous les peuples et des Révolutions du Monde,
sans date (vers 1850)
Une cérémonie de nuit, à la pleine lune. Le magister ainsi que ses acolytes est muni d'une courte cape sans manche, d'un manteau rougeâtre jusqu'aux genoux, doublé d'un second de couler jaune, plus court. Il porte une perruque, et est chaussé de bottes, d'un beau cuir et galon. On a l'impression que c'est son chapeau bicorne qui fait office de panier de quête.
Le personnage muni d'une clochette est lui, tête nue, comme ses comparses. Il porte tous semble-t-il la même cape, mais un seul manteau, de même type et couleur que le premier. Par contre, celui avec sa clochette porte des souliers, continués par ^par ce qui ressemble à des guêtres de tissu, jusqu'au pantalon bouffant, selon la mode de l'époque.
On remarque, le volet à ouverture à bascule verticale, comme ont en rencontre encore souvent dans les villes méridionales.
Le portugais est religieux, même superstitieux, et le grand nombre d'aumônes distribuées largement par les églises et les couvents conviennent parfaitement à la paresse des basses classes. Cependant il est plus tolérant que l'Espagnol bien qu'il se livre avec ardeur à toutes les cérémonies du culte.
In le Dictionnaire général de géographie universelle de Ennery et Hirth - 1840
Voir aussi l'article sur Lisbonne, et sa suite sur le Portugal
Ainsi que la vie quotidienne à Madère en 1820