Étole :. substantif féminin. Ornement sacerdotal que les curés mettent par dessus leur surplis pour marque de leur supériorité dans leur Église. Les Prêtres en portent aussi sur leur aube pour célébrer la Messe, et alors elle est croisée sur leur estomac. Les Diacres la portent en écharpe sur l’épaule gauche. C’est une grande bande d’étoffe chargée de trois croix, qui prend depuis le cou jusqu'aux pieds. On met le bout de l'étole sur la tête quand on dit une Evangile pour quelque personne. Les Évêques ont prétendu que les curés ne devaient pour paraître devant eux qu’avec l'étole.
L'étole chez les anciens païens était une robe plus convenable à des femmes qu’à des hommes. C’était pourtant une robe d'honneur chez toutes les nations. Les Rois même s’en servaient, et la donnaient quelquefois pour le prix de la vertu. Celle des Prêtres d'aujourd'hui n’est autre chose que les extrémités de cette longue robe que portait le Grand Prêtre, dont elles font la représentation. L’usage de l'étole a commencé dans l’Église avec celui de l'aube. Les Prêtres la portaient toujours autrefois, même en prêchant, comme témoigne Alcuin : d’où vient qu’on l’a appelée aussi en Latin orarium de orare, parce qu’ils étaient les Orateurs de l’Eglise.
Voyez le Traité qu’en a fait le Sr. Thiers, Curé de Champrond.
(Dic. Furetière, 1690)
Vers le personnage portant cette partie d'habit 
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
