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Fourrure : L’usage de garnir les habillements d’hommes et de femmes de fourrures se perd dans l’antiquité. Avant que les étoffes fussent inventées, on se couvrait de la dépouille des animaux. Celle du lion, du tigre, de l’ours, devint le vêtement de celui qui les avait terrassés, vaincus, dépouillés; elles étaient des insignes pour ceux qui les portaient. Ensuite, on doubla les manteaux, les pourpoints de fourrures ; les femmes s’en servirent aussi pour leurs ajustements. Les fourrures passèrent dans tous les états. Les prêtres portèrent des aumusses, les juges des simarres doublées d’hermine. Au siècle dernier, tous les gens de robe portaient des habits, ou fourrés, ou garnis, ou bordés de fourrures. Cet usage n’a plus que quelques partisans; mais les plus riches fourrures garnissent les robes, composent les palatines, les collets des quirogas de nos dames et des redingotes de nos élégants. Dans un livre imprimé en 1597, intitulé les Chastes Amours d’Hélène de Marte et de Valentin du Soleil, on lit, après mille et une aventures des deux amants, les pages suivantes qui en sont le dénouement:
L’auteur prend de là occasion, en plaignant le marquis de Marte d’avoir donné le jour à une fille si orgueilleuse, de recommander aux dames et aux demoiselles de se ressouvenir du sort d'Hélène de Marte, et de traiter leurs amants avec moins de rigueur.
Vers Jeanne de Chalon portant de la fourrure Retour à la liste des termes du Petit dictionnaire de l'habillement
Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage : |
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