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Charlotte Corday
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Texte et gravure extarite de la 'Galerie historique de la Révolution française' CHARLOTTE CORDAY D’ARMANS, née à Séez (Orne) en 1768, unissait à une grande beauté un caractère ferme et indépendant, un esprit inquiet et résolu. La chute des Girondins dont Charlotte Corday avait chaudement embrassé le parti, l’horreur que causa leur condamnation, l’exaltèrent au point de lui donner l’idée de les venger en assassinant Marat, chef des Montagnards, leurs ennemis les plus acharnés. Ayant obtenu de lui une audience, elle le frappa d’un coup de poignard pendant qu’il était au bain (13 juillet 1793). Charlotte Corday, conduite en prison, parut devant le tribunal, et avant la déposition des témoins : « C’est moi, dit-elle, qui ai tué Marat. » Elle entendit sans trouble sa condamnation, et monta sur l’échafaud le 17 juillet. Son visage, loin d’être altéré, avait conservé le calme et la sérénité.
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