Maximilien Ier empereur du Saint Empire germanique
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Maximilien Ier, par la grâce de Dieu, roi des romains.... etc. Ce qu'en dit Wikipedia : Maximilien d'Autriche ou Maximilien Ier, né le 22 mars 1459 à Wiener Neustadt et mort le 12 janvier 1519 au château de Wels, est un prince de la maison de Habsbourg, fils de l'empereur Frédéric III. Ayant épousé en 1477 Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire, il est duc consort de Bourgogne jusqu'en 1482, puis, de 1482 à 1494, régent de l'État bourguignon pour son fils Philippe (Philippe le Beau), et de nouveau de 1506 à 1507, pour son petit-fils Charles (Charles Quint). Veuf dès 1482, il intervient dans la succession du duc de Bretagne François II, mort en 1488, en épousant (par procuration) sa fille, la duchesse Anne, mais la cour de France refuse cette alliance menaçante pour le royaume et impose à Anne de Bretagne d'épouser Charles VIII, rompant ses fiançailles de 1482 avec la fille de Maximilien, Marguerite. Suite sur Wikipédia Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller. - 1860 MAXIMILIEN Ier, fils de Frédéric IV le Pacifique, empereur d’Allemagne, naquit le 22 mars 1459. Son mariage avec Marie, fille de Charles-le-Téméraire, dernier duc de Bourgogne, le rendit un des plus puissants princes de l’Europe. Créé roi des Romains en 1486, il se signala contre les Français, et monta sur le trône impérial après la mort de son père, en 1493. Nul roi des Romains n’avait commencé sa carrière plus glorieusement que Maximilien. La victoire de Guinegatte sur les Français, Arras pris avec une partie de l'Artois, lui avaient fait conclure une paix avantageuse, par laquelle le roi de France lui avait cédé la Franche-Comté en pure souveraineté, l’Artois, le Charolais et Nogent, à condition d’hommage. Maximilien eut ensuite à combattre les Suisses, qui achevaient d’ôter à la maison d’Autriche ce qui lui restait dans leur pays. L’année 1508 fut célèbre par la ligue de Cambrai, dont le pape Jules II fut le moteur. Maximilien y entra : ses troupes s’avancèrent dans le Frioul, et s'emparèrent de Trieste ; mais elles furent forcées de lever le siège de Padoue. Après s'être uni avec le roi de France contre Venise, il s’unit avec l’Espagne et le Pape contre la France. Il ménageait le pontife romain, flatté de l'espérance qu’il le prendrait pour coadjuteur dans le pontificat ; il ne voyait plus d’autre manière de rétablir l’aigle impériale en Italie. Le Pape s’étant moqué de la proposition qu'il lui en avait faite, Maximilien pensa sérieusement à lui succéder. Maximilien, irrité par plusieurs motifs contre la France, s’unit contre elle avec l’Angleterre. Il servit en qualité de volontaire au siège de Térouane en 1513, sous les ordres de Henri VIII. Pour ne pas oublier les torts dont il croyait avoir à se venger, il relisait souvent ce qu’il appelait son livre rouge. Ce livre était un registre où il avait consigné toutes les mortifications qu’il avait reçues de la part de la France. Louis XII ayant renouvelé les guerres en Italie, Maximilien forma le projet de chasser les Français du Milanais, et assiégea Milan avec 15,000 Suisses ; mais ce prince, qui prenait toujours de l’argent, et qui en manquait toujours, n’en eut pas pour payer ces mercenaires. Ils se mutinèrent, et l'empereur fut obligé de s’enfuir, de crainte qu’ils ne le livrassent aux Français. Voulant réaliser son projet favori d’une croisade, il parvint à faire croiser plusieurs seigneurs allemands, et à retirer des sommes immenses de toute la Chrétienté ; le pape Alexandre VI donna à ces sommes une autre destination. Il eut ensuite à soutenir une guerre contre Robert, fils de l’électeur palatin. Ce fut dans cette occasion que dans un combat, plusieurs Bohémiens, qui faisaient partie de l’armée de Robert, enlevèrent Maximilien de dessus sa selle, au moyen de leurs armes crochues ; il ne dut la vie qu’au dévouement d’Éric, duc de Brunswick, qui reçut les coups que l’on portait à l’empereur. Maximilien, ayant rallié son armée, obtint une victoire complète. Maximilien, né doux, affable, bienfaisant, était sensible aux agréments des arts, à la liberté d’un commerce intime. Son attachement à la justice et à la religion le rendit respectable à ses sujets, qui attribuèrent à sa piété et à sa vertu la manière toute singulière dont il fut retiré d’entre les précipices des Alpes tyroliennes, où il s'était engagé en poursuivant des chamois : c’était sur le Czirleberg, à deux lieues d’Insbruck. L’empereur était sur le point d'y mourir, et on avait déjà porté au pied de la montagne le Saint-Sacrement, qu’il adora de loin, ne pouvant le recevoir, lorsqu’un jeune homme, qui ne parut plus depuis, le tira hors de danger. Quelques empereurs réformèrent, à diverses reprises, ce tribunal odieux ; mais Maximilien eut assez d’humanité pour rougir des horreurs qu’on y commettait en son nom, et le supprima entièrement. Dans des moments de loisir, il cultivait les lettres, et le faisait avec succès ; il composa quelques Poésies et des Mémoires de sa vie. Bella gerant alii, tu felix Austria, nube.
On a composé sur Maximilien de nombreux écrits : les principaux sont : |
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