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Soliman le Magnifique
1494 - 1566

Soliman le Magnifique empereur de Turquie - Gravure  de Nicolas Clerck reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Soliman turc dixième roi des peuples Ottomans

Ce qu'en dit Wikipedia :

Soliman Ier est probablement né le 6 novembre 1494 à Trébizonde (Trabzon) dans l'actuelle Turquie et mort le 6 septembre 1566 à Szigetvár dans l'actuelle Hongrie. Fils de Sélim Ier Yavuz, il fut le dixième sultan de la dynastie ottomane et le soixante-quatorzième calife de l’islam de 1520 à sa mort en 1566. On le nomme Soliman le Magnifique en Occident et le Législateur en Orient en raison de sa reconstruction complète du système juridique ottoman.

Soliman devient l'un des monarques les plus éminents du XVIe siècle et présida à l'apogée de la puissance économique, militaire, politique et culturelle de l'Empire ottoman. Il mène ses armées à la conquête des bastions chrétiens de Belgrade, de Rhodes et de la Hongrie avant de devoir s'arrêter devant Vienne en 1529. Il annexe la plus grande partie du Moyen-Orient lors de ses guerres contre les Séfévides d'Iran ainsi que de larges portions de l'Afrique du Nord jusqu'en régence d'Alger. Sous son règne, la marine ottomane, menée notamment par le grand amiral Barberousse, domine la mer Méditerranée, la mer Rouge et le golfe Persique.

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Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures
de Nicolas de Clerck (actif entre 1614 et 1625)

(collection personnelle)

Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller - 1860

SOLIMAN, empereur turc, était fils unique de Sélim Ier, auquel il succéda en 1520.
Gazeli-Beg, gouverneur de Syrie, se révolta au commencement de son règne, et entraîna une partie de l’Égypte dans sa rébellion. Après l’avoir réduit par ses lieutenants, il acheva de détruire les Mamelucks en Égypte, et conclut une trêve avec Ismaël, sophi de Perse.
Tranquille du côté de l’Égypte et de la Syrie ; il résolut de tourner ses armes contre les chrétiens. Il assiégea et prit Belgrade en 1521. L'année suivante, il conçut le dessein d'assiéger l'île de Rhodes, qui était depuis 212 ans entre les mains des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Résolu à cette entreprise, il leur écrivit une lettre très fière, dans laquelle il les sommait de se rendre, s’ils ne voulaient tous passer par le fil de l’épée. Cette conquête lui coûta beaucoup de monde ; mais enfin la ville, réduite aux dernières extrémités, fut obligée de se rendre en 1522.
Le vainqueur tourna ensuite ses armes contre la Hongrie, où il remporta, le 29 août 1525, la fameuse bataille de Mohatz sur les Hongrois. Louis II, leur roi, y périt. Le conquérant turc prit Bude en 1529, et alla ensuite attaquer Vienne, qui soutint 20 jours ; mais il fut obligé d’en lever le siège avec une perte de 40,000 hommes. L’an 1534, il passa en Orient ; et prit Tauris sur les Perses ; mais ceux-ci le défirent bientôt après. Son armée eut le même sort, en 1555, devant l'île de Malte, qu’elle avait eu devant Vienne ; mais il se rendit maître, en 1566, de l'île de Chio, possédée par les Génois depuis 1346.
Ce guerrier infatigable termina ses jours en Hongrie au siège de Sigeth, le 30 août 1565, à 76 ans, 3 jours avant la prise de celte place par les Turcs.

Ce prince était aussi propre aux affaires de la paix, qu'à celles de la guerre, et d’une activité surprenante dans l’exercice des armes. Plus guerrier que Charles-Quint, il lui ressembla par de grands exploits et des voyages continuels. C'est le premier des empereurs ottomans qui ait été l'allié des Français, et cette alliance a toujours subsisté. Soliman ternit l’éclat de sa gloire par sa cruauté. Après la victoire de Mohatz, 1500 prisonniers, seigneurs pour la plupart, furent placés en cercle par ordre du sultan, et décapités en présence de l’armée victorieuse. Cependant l’exact et sincère Isthuanfi ne parle pas de cette exécution, ce qui semble pouvoir la rendre douteuse, quoique parfaitement assortie au naturel de Soliman. On l'a vu, après la prise de Belgrade, de Bude et d’autres villes, ordonner le massacre de la garnison un moment après qu’il eut juré la capitulation. Cependant il était assez fidèle observateur de sa parole, quand la colère ou le fanatisme de l'Alcoran ne le dominait pas.
Un air hautain et inflexible, un naturel farouche et barbare, ne l’empêchèrent pas de montrer en bien des occasions un esprit sain et judicieux. Qui croirait qu’il connaissait le caractère des nouvelles sectes qui de son temps ravageaient les États chrétiens, mieux que tous les princes de l’Europe ? Il écrivit à la reine de Hongrie, veuve de Jean Zaphol :

« Qu’elle ne devait pas souffrir ces nouveautés dans la religion, qui entraîneraient sa ruine et celle du royaume ; qu’elle avait devant les yeux les meurtres, les séditions, les guerres civiles que cette secte malheureuse causait en Allemagne ; que si elle n’arrêtait pas ces nouveautés, en rétablissant la religion de ses pères, il la priverait de sa protection et se déclarerait son ennemi. »

Sélim II, son fils, lui succéda.

Les commentaires ne sont que ceux de l'auteur de cette biographie de 1860.

 

 

 

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