La Braye était un morceau d'étoffe dont se servaient autrefois les Français pour se couvrir depuis la ceinture jusqu'au milieu des cuisses et même jusqu'aux genoux, comme Caleçon, Haut-de-Chausse. C'est ce qu'on appelait autrement Bragues ou Braies, mots celtiques qui avaient fait donner à la Gaule Narbonnaise le nom de Gallia Broccata.
La partie des Gaules la plus voisine de Rome, et dont les habitants adoptèrent les premiers les mœurs et les habillements des Romains, s'appelait Gallia Togata, du nom de la Toge, manteau à la romaine.
Ce que les anciens Français appelaient Brayes ou Brayettes sont devenues des Culottes, qui couvrent depuis la ceinture jusqu'au-dessous du genou.
Braye : substantif féminin. Linge qui couvre les parties honteuses, comme caleçons, bas de chemises. On a fait plusieurs contes de ceux à qui on a avalé les brayes.
C’est ce qu’on appelle autrement brague, brages, ou brais, mots Celtiques qui avaient donné le nom à la Gaule Narbonnaise de Gallia Braccata ; et c’était une espèce de haut-de-chausses, ou selon d’autres, une espèce de sayes courts.
Du Cange croit que c’était la partie de l’habit qui couvrait les cuisses, comme sont nos hauts-de-chausses ; que le mot venait du Latin braca, ou bracca, parce qu’elles étaient courtes.
D’autres croient qu’il vient de l’Hébreu berec, qui signifie genou, à cause que cet habit va jusqu’aux genoux.
Braye, se dit aussi des linges qu’on met au derrière des petits enfants qui ne sont pas nets, pour les changer plus aisément. La nourrice est allée laver les brayes de son enfant.
(Dic. Furetière, 1690)
BRAIES [brê] substantif féminin pluriel.
1° Culotte, caleçon. ♦ Tous ces barbares [les Francs] portaient de longues braies, Chateaubriand, Mart. 191 Vieux en ce sens.
Fig. et populairement. Il en est sorti, il s'en est tiré les braies nettes, il s'est tiré heureusement d'une mauvaise affaire. ♦ Moi, je dis que nos libertés auront peine à sortir d'ici les braies nettes [saines et sauves], Molière, les Préc. 12
2° Au singulier. Une braie, couche ou lange qu'on met aux petits enfants pour les empêcher de se salir.
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Dic. le Littré
Vers Florimond de Robertet, portant une braye
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
La description provient de cet ouvrage, sauf indication spécifique.
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