Férandine , ou Ferrandine, qu'on nomme aussi Burail. Étoffe légère, dont toute la chaîne est de soie ; mais qui n’est tramée que de laine, ou même de poil, de fil, ou de coton. C’est une espèce de petite moire, ou de poux de soie.
Les Ferrandines, suivant le Règlement de 1667, ne peuvent être que de quatre largeurs, qui font, un quartier et demi, une demie-aune moins un seize, une demie-aune entière, et une demie-aune un seize, qui ne peuvent être augmentées, ou diminuées au plus que de deux dents de peigne, c'est-à-dire, de l’épaisseur d’un téton, ou pièce de 15 sols La soie qu'on y emploie, doit être, ou toute soie crue, ou toute soie cuite, sans mélange de l’une avec l’autre, à peine de 60 livres d’amende.
La longueur des pièces des Ferrandines sont de soixante à soixante-dix aunes.
Les Ferrandines payent en France 4 sols la livre de droit de sortie.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Férandinier. Marchand Manufacturier, qui fait, et fait fabriquer, et vend de la Ferrandine.
Les trois Règlements pour les Manufactures de soie, donnés en 1667, pour les Villes de Paris, Lyon, et Tours, ne mettent aucune différence entre les Ferrandiniers, et les autres Ouvriers en draps d’or, d’argent, et de soie. Il y a cependant à Paris une Communauté de Maîtres Ferrandiniers-Gaziers, qui semblent faire un Corps à part, et qui poursuit des Statuts particuliers, sous le nom de Marchands Fabricants.
Ils sont comme divisés en deux classes : dans la première, sont ceux qui retiennent le nom de Ferrandiniers, et qui ne sont que des ferrandines et des grisettes ; ou autres légères étoffes mêlées de soie, de laine, de fil, de poil, et de coton ; et dans l’autre, sont les Gaziers, ou Gazetiers, qui ne fabriquent que des gazes.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour l'habillement
et Terme décrivant les métiers utilisés dans l'habillement
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
