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Flanelle. Sorte d'étoffe tout de laine, non croisée, légère, et peu serrée, mais fort chaude. Elle est composée d’une chaîne et d’une trame ; et se fabrique avec la navette sur un métier à deux- marches, de même que les revêches, les bayettes, et autres semblables étoffes, qui n’ont point de croisure. Le principal usage des Flanelles est pour mettre entre deux étoffes, au lieu d’ouate, ou de coton, pour rendre les vêtements plus chauds. Quelques-uns s’en servent aussi à faire des camisoles et des caleçons pour l’hiver. Les Anglais en consomment beaucoup a faire des chemises, au lieu de toile ; ce qui fait qu’ils leur donnent aussi le nom de Lingettes, particulièrement aux plus fines, qui sont pour l’ordinaire les plus étroites. Quelques-uns attribuent à ces chemises de Flanelle, la vertu de beaucoup soulager les personnes sujettes à des rhumatismes. Les Anglais ont tellement à cœur leur Manufacture de laine, que pour mieux employer leurs étoffes» comme flanelle, serges, etc. on a établi par Acte du Parlement du temps de Charles II que pour l’avenir, tout ce qu’on met autour d’un corps mort pour l’enterrer, ne pourrait être que de quelque étoffe de laine, soit flanelle, soit serge ou autre. L’on observera en passant, qu’en Angleterre on fait un assortiment de plusieurs pièces de couleur blanche garnies de noir, qui fait un assez bon effet pour habiller un corps mort. Ce sont les Marchandes-Lingères qui vendent ces assortiments, apparemment parce qu’elles vendaient auparavant tous les mêmes assortiments qui étaient de linge : il y a même une amende considérable contre ceux qui contreviennent à cette loi. Les Flanelles Étrangères payent en France les droits d’entrée, à raison de trente pour cent de leur valeur ; et ne peuvent entrer que par Calais et Saint Valéry, suivant l'Arrêt du 3 Juillet 1691. Flanelle de Rouen. Il se fabrique à Rouen des étoffes sans croisure, auxquelles on donne aussi le nom de Flanelles, quoiqu’elles n’aient aucun rapport aux vraies Flanelles, ni pour leur matière, ni pour leur qualité. A Paris, quelques Marchands leur donnent le nom de Molleton, quoiqu’elles ne soient pas non plus semblables à l’étoffe qui porte ce nom ; ne devant être regardée tout au plus que comme des espèces de droguets, ou tiretaines, rayés, laine et fil, plus larges que les tiretaines, ou droguets ordinaires. (Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour les habillements et équipements.
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
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