Gantelets du costume de guerre de François II
Gantelet : substatif masculin. Gros gant pour armer la main d’un Cavalier armé de toutes pièces. Il est de fer, et les doigts sont couverts de lames par écailles. On portait autrefois le casque et les gantelets dans les marches en cérémonie.
0n dit proverbialement, Ce que le gantelet gagne, le gorgerin le mange: c’est un mot qui était ordinaire au Chevalier Bayard, pour dite, qu’on ne met guère à profit le gain qui se fait à l’armée.
(Dic. Furetière, 1690)
Pièces de gantelet, armure de la main,
gravure numérisée par la BNF
gravure extraite du 'Traité de la forme et devis comme on peut faire les tournois.' - René d'Anjou - 1401
Gantelets. — Les gantelets changent de formes à différentes époques. Au XIIIe siècle, c’est le prolongement du haubert qui les fournit sous la forme d’une sorte de sac, le pouce séparé.
Au XIVe siècle, les doigts sont séparés, souvent armés d’écailles d’acier ; le dessus de la main est recouvert de buffle ou de cuir à plaques de métal. Au XVe siècle commence le miton, qui ne présente plus de doigts séparés et est formé seulement de lames disposées dans le sens des grandes divisions de la main.
L’armure de Jeanne d’Arc, mentionnée dans le catalogue de Dezest, avait des mitons, ce qui prouve leur usage en 1430.
Le miton fut employé jusqu’à l’apparition du pistolet (milieu du XVIe siècle), qui exigea le retour du gantelet à doigt séparés. C’est la dernière forme de cette pièce de l’armure.
On distingue le canon ou revers, le dessus de la main composé de trois ou quatre larges écailles, et les doigts, sur lesquels on compte quelquefois jusqu’à quinze écailles ; le tout est cousu sur un gant ordinaire en peau d’élan
Texte extrait de : Catalogue des collections du cabinet d'armes de S. M. l'Empereur - par O. Penguilly L'Haridon
1867 - Conservé à la BNF
Vers François II et ses gantelets 
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
Sans mention particulière, cette définition provient des notes de cet ouvrage. |
