Grisette. Petite étoffe légère, ordinairement mêlée de soie, de laine, de fil, de poil ou de coton, et quelquefois toute de laines, que les personnes de médiocre condition qu'on nomme à Paris par plaisanterie des Grisettes, ont commencé à porter, et qui ont ensuite passé jusqu’aux personnes du premier rang.
Ces petites étoffes étaient d’abord grises, mais on en a depuis fait de toutes couleurs et façons, de pleines, de rayées, à fleurs, etc. qui toutes cependant conservent toujours leur nom de Grisettes.
Ce sont les Ferrandiniers qui les fabriquent et qui les rendent et aussi sont-elles pour la plupart des espèces de ferrandines ; il s’en fait néanmoins d’étamines. On ne peut dire combien le commerce de ces étoffes est considérable à Paris, et combien il s’en fait d’envois dans les Provinces.
Leur largeur et longueur se règlent sur celles des étoffes qu’elles imitent, c’est-à-dire, des Ferrandines ou des Étamines.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour les habillements et équipements.
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
