Papeline. substantif féminin. Étoffe dont la chaîne est de soie, et la trame de fleuret, qui se fabrique à Avignon terre Papale, d’où elle a pris son nom. Elle a demi-aune ou cinq octaves de largeur, et doit avoir une lisière d’un seul côté de l’étoffe de différente couleur à la chaîne, pour la distinguer des étoffes de pure soie.
(Dic. Furetière, 1690)
Papeline. Ainsi nommée, a ce que croit M. Furetière, de ce qu’elle a d’abord été fabriquée à Avignon et autres lieux du Comtat, qu’on appelle Terre Papale, parce qu’il appartient au Pape.
La papeline est une étoffe très légère, dont la chaîne est de soie et la trame de fleuret,ou filoselle. Il s’en fait de pleines, de figurées et de toutes couleurs. La plupart de ce qu’on appelle présentement en France des Grisettes, ne sont que de véritables papelines.
Elles se font à deux, à quatre fils, et même au-dessus ; mais toutes, quelque nom qu’on leur donne, et à tel nombre de fils qu’elles soient travaillées, doivent avoir de largeur ou une demie-aune entière (~60cm) ou une demie-aune demi-quart ; et pour les discerner des étoffes de fine et pure soie, elles doivent avoir d’un seul côté une lisière de différente couleur à la chaîne. Art. 56 du Règlement pour Paris de 1667.
Le Règlement de Lyon ajoute, que les chaînes seront de bon organsin tordu et filé au moulin, de l’apprêt de Tours, et les trames de fleuret, galettes et autres bourres de soie.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Popeline : Altération de papeline
(Dic. Le Littré)
Terme décrivant les tissus utilisés pour l'habillement
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
