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Clovis, cinquième roi de France
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Ma femme a été la cause de mon salut
CLOVIS V ROY DE FRANCE. Et le premier qui fut chrétien monta sur le trône à l'âge de 15 ans l'an 484. Sa Jeunesse promit beaucoup et commença ses victoires par la défaite de Siagre fils de Gillon. qui voulait se rétablir dans le trône que son père avait possédé. Il secouru Les Sicambres qui sont aujourd'hui les peuples de Gueldres et Guliers contre les Allemands mais il y fut si malmené qu'il implora l'assistance de Mars le Dieu des batailles mais en vain. Il eut après recours au vrai Dieu par le conseil de Clotilde sa femme et il fit vœu de l'adorer s'il voulait combattre avec lui. Son vœu eut son effet. Il passa dessus le ventre à tous ses ennemis et les mit tous en déroute. Après cette victoire il se fit baptiser et fut Sacré par St. Rémy évêque de Reims avec une huile qu'une colombe apporta du Ciel et qui sert aujourd'hui pour le Sacre de tous nos Roys. Ce fut alors qu'il changea les armes Royales et au lieu de trois Crapauds, l'écusson fut rempli de fleurs de lys d'or sans nombre. Après quoi il conquit toute la Bourgogne et tourna ses armes contre Alaric Roy des Visigoths qui avait empiété le Languedoc, lequel il tua de sa prope main. Après tous ces avantages il fit mourir Chararic pour ajouter la Ville d'Amiens à ses domaines, fit tuer Ragnachaire pour avoir Cambrai et fit que Sigisbert tua son père pour avoir la ville de Metz. Il mourut à Paris, après avoir régné 30 ans, l'an de grâce 515, durant le Pontificat d’Hormisda. Et Anastase gouvernait l’Empire d’Orient . Son corps fut mis en l'église de Ste Geneviève qu'il avait fait bâtir sous les auspices de St Pierre et St Paul. Il laissa 4 enfants mâles Childebert, Clodimir, Clotaire et Théodoric qu'il eut d'une concubine, et deux filles dont l'aînée nommée Clotilde fut mariée à Amaury Roy des Visigoths et l'autre enfermée dans un cloître. A Paris chez Boissevin à la rue St Jacques proche la fontaine St Séverin. Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?)
Clovis Ier, fils de Childéric, se trouva, l’an 481, par la mort de son père, chef de la tribu des Francs établis dans la Ménopie, diocèse de Tournai, de Gand et d’Ypres. Il attaqua Syagrius, qui gouvernait pour les Romains dans le territoire de Soissons, battit ce général avec le secours de Ragnacaire, roi de Cambrai, et le fit périr après s’être saisi de sa personne par trahison. En 493, Clovis s’empara de la ville de Paris, et ajouta à ses états la Tongrie, diocèse de Liège. En 496, il défit les Allemands à Tolbiac ; et, cédant aux prières de Clothilde son épouse, embrassa le christianisme, et reçut à Reims le baptême et l’onction sainte par les mains de Saint Rémi, évêque de cette ville. En 497, il soumit les cités de l’Armorique, vainquit Gondebaud, roi de Bourgogne, et lui accorda la paix. En 507, il choisit Paris pour la capitale de ses États, et jeta les fondements de l’église de St-Pierre et de St-Paul (aujourd’hui Ste-Geneviève), battit et tua de sa propre main Alaric, roi des Visigoths, dans une bataille livrée à 10 lieues au midi de Poitiers. Le résultat de cette victoire fut la réunion de l’Aquitaine au royaume des Francs. Après cette dernière expédition, Clovis reçut de l’empereur Anastase le titre de consul : il prit les marques de cette dignité, et termina tranquillement, l’an 511, à 45 ans, un règne illustré par des exploits militaires, mais souillé par le meurtre de plusieurs chefs dont il redoutait l’ambition. Ce prince a laissé quatre fils : Thierry, Clodomir, Childéric et Clotaire. On attribue à Clovis la rédaction de la loi salique, et même la traduction de cette loi du teuton en latin. Il convoqua à Orléans un concile, dans lequel on croit que les prérogatives des rois de France ont été réglées pour la première fois. Clovis est ici représenté ceint d’un diadème d’or enrichi de pierreries ; il porte les marques consulaires qu’il reçut à Tours d’Anastase, empereur d'Orient. Il est vêtu d’une tunique serrée au milieu du corps par une ceinture longue et pendante ; ses épaules sont recouvertes d’un manteau retenu par une courroie ou laçure fixée à des boutons : sa chaussure diffère peu de celle de nos jours.
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