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Louis IX, dit Saint Louis, quarante quatrième roi de France
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Le Ciel m'a reçu comme un Astre nouveau
St. LOUYS IX ROY DE FRANCE fils de Louys VIII et de Blanche de Castille, fut mis sur le Trône à l'âge de 12 ans l'an 1226. La gloire de son règne doit tout son éclat aux soins que la Reine Régente, sa mère, prit de l'élever. Il fut sacré à Reims. Raymond Comte de Toulouse se déclara protecteur des Albigeois. La Reine envoya une armée commandée par Imbert de Beaujeu qui mit ce Comte à la raison. La paix se fit à condition que sa fille épouserait Alphonse frère de Louys. Quelques Princes ne goûtant pas le Gouvernement de Blanche se retirèrent à Corbeil à dessein d'enlever le Roy, mais Thibaud Comte de Champagne avec les Parisiens le furent trouver à Montlhéry et le ramenèrent à Paris, où peu après il épousa Marguerite fille de Raymond Bérenger Comte de Provence. Il fit la guerre à Hugues Comte de la Marche et défit quantité d'Anglais qui étaient venus à son secours et obligea Hugues à lui demander pardon et réduisit ses ennemis au même devoir. Ayant ainsi rendu l'État fort paisible il entreprit le voyage de la Terre Sainte, défit tous ceux qui se voulurent opposer à la descente de ses vaisseaux, prit Damiette, gagna trois batailles contre Méledin Sultan d'Egypte, tenta une 4e qu'il perdit. Robert son frère y fut tué et lui prisonnier qui se dégagea pour 400 mille livres. Pendant cette captivité Robert Sorbon fonda le Collège de la Sorbonne ; Il fit un 2ème voyage de la Terre Sainte et établi pour Gouvernement du Royaume l'Abbé de St Denys avec Simon de Nesle ; descendit en Egypte, gagna deux batailles, prit Carthage mit le siège devant Tunis où il mourut de La peste le 25 août 1270, ayant régné 44 ans. Il eut de Marguerite 5 enfants mâles et 4 filles ; le nommé Philippe le Hardi lui succéda. Son corps fut apporté à St Denys, Urbain 4 étant Pape et Alphonse Empereur. Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?)
Louis IX ou saint Louis, fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, né à Poissy en 1215, roi en 1226, fut élevé avec le plus grand soin par sa mère, régente du royaume pendant sa minorité. Celle-ci vainquit et dispersa les grands feudataires mécontents qui avaient formé une ligue contre le jeune roi, résista aux demandes séditieuses de l’Université, termina la guerre des Albigeois, et maria son fils à Marguerite de Provence. Majeur à 21 ans, Louis fit fleurir la justice dans ses États, établit la plus grande économie dans l’administration de ses domaines, donna le Poitou, l’Auvergne et l’Albigeois à son frère Alphonse, fit la guerre au comte de la Marche qui lui refusait l’hommage, et à Henri III, roi d’Angleterre, allié du comte, remporta sur celui-ci les victoires décisives de Taillebourg et de Saintes, puis accorda au premier la paix et le pardon de ses fautes, et au deuxième une trêve de 5 ans. Atteint d’une maladie dangereuse, en 1244, il fit vœu de combattre les Infidèles en Palestine, et se crut obligé de le tenir. A cet effet, il partit d’Aigues-Mortes (1248), passa l’hiver dans l’île de Chypre, prit Damiette (1249) ; mais il fut vaincu à la bataille de Mensourât (1250), et tomba avec deux de ses frères dans les mains de l’ennemi. Délivré moyennant une somme de 100,000 livres et l’abandon de Damiette, il passa en Palestine, et y resta quatre ans, malgré les sollicitations de Blanche, sa mère, et la mort de cette princesse en 1252. La prise de Tyr et de Césarée fut le seul fruit de tous ces dangers. De retour dans son royaume il s’appliqua plus que jamais à faire disparaître les abus, rendit lui-même la justice, abolit les combats judiciaires, donna des lois excellentes, publia la Pragmatique-Sanction, établit l’appel, fonda plusieurs hôpitaux, entre autres les Quinze-Vingts, commença la Sorbonne, fit transcrire un grand nombre de manuscrits anciens, en réunit les copies à la Sainte-Chapelle, dont il voulait ouvrir la bibliothèque au public. Au milieu de tous ces soins, il s’occupait d’une nouvelle croisade, et ses préparatifs étant terminés, il s’embarqua à Aigues-Mortes (1270), pour s’opposer au ravage de la Palestine par le sultan des Mameluks, que les chroniqueurs nomment Bondocdar, aborda d’abord près de Tunis, et y vainquit les barbares ; mais presque aussitôt la peste se mit dans son armée, et lui-même, atteint mortellement, expira le 25 août 1270. Ses chairs furent inhumées en Sicile, dans l’abbaye de Mont-Réal près de Palerme, par Charles Ier, son frère, roi de Sicile, et ses os furent apportés à Saint-Denis par Philippe son fils, qui l’avait accompagné dans ce voyage. Boniface VIII le canonisa en 1297. Il laissa quatre fils : Philippe, qui lui succéda ; Tristan, comte, de Nevers ; Pierre, comte d’Alençon, (ces deux derniers moururent sans postérité), et Robert, comte de Clermont, qui épousa Béatrix de Bourbon, fille et héritière d’Agnès de Bourbon et de Jean III, fils de Hugues, duc de Bourgogne. De ce mariage est issue la branche qui règne aujourd’hui. « Louis IX, dit Voltaire, paraissait un prince destiné à réformer l’Europe, si elle avait pu l’être ; il a rendu la France triomphante et policée, et il a été en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d’un anachorète, ne lui ôta point les vertus royales ; sa libéralité ne déroba rien à une sage économie : il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange. Prudent et ferme dans le conseil, intrépide dans les combats, sans être emporté, compatissant comme s’il n’avait jamais été que malheureux, il n’est guère possible à l’homme de porter la vertu plus loin. »
Son costume : Ce prince est représenté avec le costume qu’il portait ordinairement dans son palais. Il a des cheveux courts, cependant assez longs pour lui couvrir entièrement les oreilles, il est couvert d’un bonnet ou chapel. Il porte l’oiseau sur la main gauche, à la manière des princes du XIIIe siècle ; de la droite il tient une baguette qui servait à diriger l’oiseau. Son vêtement de dessus, très ample, est une espèce de simarre qui descend très bas ; les manches de ce vêtement fort large, ont une ouverture pour donner passage aux bras. Tout ce vêtement est doublé et bordé d’une fourrure de couleur foncée, qui retombe sur les épaules, de manière à les couvrir presque entièrement. La tunique ou pourpoint qui paraît sur la poitrine est assez décolletée pour laisser voir une autre tunique ou chemise blanche plissée. Le col est entièrement nu ; la poitrine est ornée d’un collier qui passe par-dessus la simarre et auquel pend un médaillon. Est-ce l’ordre du Genet ou l’ordre militaire et de chevalerie du Navire, institué par Saint Louis ? c’est ce que l’indécision de notre dessin ne nous permet pas de décider. Ce fut sous le règne de ce prince, du temps des croisades, que la renoncule nous fut apportée de Tripoli de Syrie
Ce costume militaire est celui de Saint Louis, armé en guerre, à cheval, tenant un bouclier ou l’écu de France du bras gauche, et du bras droit la bannière, ou le pennon royal, chargé de fleurs de lys en or sur un fond d’azur, ainsi que sur le bouclier. Son casque ou heaume (c'est ainsi qu’on appelait les casques fermés) est aplati sur le haut, et d’une forme carrée ; des lames de fer garnissent le visage, et donnent le moyen de respirer. Le reste de son corps est couvert en entier par une cotte de mailles en fer. Par-dessus cette cotte de mailles, il porte une cotte d’armes bleue sans manches, qui descend un peu plus bas queles genoux. Le cheval qu’il monte est blanc : c’était à cette époque une marque de souveraineté.
Cette figure est prise d’une composition représentant le sacre du saint roi, peinte sur une vitre de l’église de Saint-Louis à Poissy. Louis IX porte une couronne fleuronnée ; il tient de chaque main un sceptre d'or. Son manteau royal est d’un bleu d’azur, parsemé de fleurs de lis et doublé d’hermine. La tunique qui se voit sur la poitrine est rouge-orange. Le coussin sur lequel il pose ses pieds est de la même couleur. Le trône sur lequel il est assis a un dossier. Dans les premiers temps de la monarchie, le siège royal était une espèce de tabouret sans bras, ni dossier, pour rappeler au monarque qu’il devait se soutenir lui-même et ne s’appuyer sur personne. Cette vitre porte en caractères anciens : L’an de grâce mil deux cent vingt-six, fut oing et sacré Monseigneur sainct Loys, dans l’église Notre-Dame de Reims, par le très-révérend père en Dieu messire Jacques de Basoche, évêque de Soissons, etc.
Gravures (de Léopold Massard) et textes extraits de l'ouvrage
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