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Élisabeth d'Autriche, reine de France
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Son costume : La robe de dessus, à manches de fourrure blanche, ample et pendante, est de damas blanc, avec des dessins noirs à fleurs grises entremêlées d’or. La robe de dessous est en damas blanc uni. La chemisette et le corsage de la robe de dessus sont ornés de perles et de pierres précieuses. La coiffure blanche est également décorée de pierres de diverses couleurs. Gravure et texte, l'un et l'autre extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835 L'ouvrage tant dans le texte que sur les deux gravures, la nomme Eléonore d'Autriche, Sans doute une erreur de retranscription, d'une notice à l'autre ; Eléonore d'Autriche était l'épouse de François Ier, dont le portrait est publié en ces pages.. Elisabeth d’Autriche, reine de France, née en 1554, était fille de l’empereur Maximilien et de Marie d’Autriche, fille de Charles-Quint. Catherine de Médicis, qui prodiguait les trésors de l’État à l’occasion de ce mariage, n’admit jamais la reine à aucun de ses projets, et la tint toujours éloignée des affaires. Le roi ne tarissait pas sur les éloges : il disait « qu’il pouvait se flatter d’avoir, dans une épouse aimable, la femme la plus sage et la plus vertueuse, non pas de la France et de l’Europe, mais du monde entier. » Il était néanmoins aussi réservé avec elle que la reine-mère ; aucun projet ne lui était confié, au point que, le jour de la Saint-Barthélemy, elle n’apprit qu’à son réveil ce qui s’était passé dans cette nuit funeste, et ce qui se passait encore. « Hélas, dit- elle soudain, le roi mon mari le sait-il ? » Et comme on lui eut répondu que c’était lui-même qui en avait donné l’ordre : « O mon Dieu! s’écria-t-elle, quels conseillers sont ceux-là qui lui ont donné tel avis ? Mon Dieu ! je te supplie et te requiers de lui pardonner, car si tu n’en as pitié, j’ai grand’ peur que cette offense ne lui soit pardonnée. » Aussitôt elle demanda ses Heures et se mit à prier. Entièrement occupée de ses exercices de piété et du soin de plaire au roi, elle n’eut que peu de part à tout ce qui se passa en France pendant le règne tumultueux de Charles IX. Ce monarque, dont elle ne perdit jamais le cœur et l’estime, la recommanda en mourant à Henri IV, alors roi de Navarre ; mais devenue veuve à vingt et un ans (1575), Eléonore ne voulut point demeurer à la cour de France, et se retira à Vienne auprès de l’empereur Rodolphe, son frère, qui venait de succéder à Maximilien. Elle mourut en 1592, à l’âge de trente-sept ans, dans le monastère de Sainte-Claire, qu’elle avait fondé dans la capitale de l’Autriche. Brantôme parle de deux ouvrages de la composition de cette princesse : l’un sur la Parole de Dieu, l’autre sur les Evénemens passés en France de son temps ; mais il ne paraît pas que ces écrits, qu’elle envoya d’Allemagne à sa belle-sœur Marguerite de Valois, aient été imprimés.
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