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Guillaume de Lorris
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Gravure (de Léopold Massard) et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835
Lorris (Guillaume de) qui, le premier, entreprit le roman de La Rose, était de la petite ville de Gatinais dont il portait le nom. Il vivait au milieu du XIIIe siècle et mourut vraisemblablement en 1260 ou 1262. Son ouvrage, dont il n’a fait que les 4150 premiers vers, montre la facilité de son esprit. On y trouve une versification aisée, une imagination belle et sagement variée, ainsi que des sentiments, des mœurs et des réflexions. Il ne faut pas s’imaginer cependant qu’on y rencontre cette élévation, cet enthousiasme, cette finesse du XVIe et cette perfection du XVIIe siècle. On y voit une élocution plus simple et plus unie ; c’est même une uniformité qui approche de la monotonie. Mais on doit le pardonner en faveur du caractère du siècle, dont la simplicité se trouve par là si bien peinte. La figure qui le représente est extraite d’un manuscrit de la bibliothèque Angélique à Rome, composé pour une famille française. Le surtout est vert, orné de liserés jaunes. Il est enrichi dans sa partie inférieure d’une bande noire, brodée en or. Les manches pendantes sont doublées de vair. Il porte des souliers à la poulaine.
Surtout : Les Français, dit J. Villani, portaient au XIIIe siècle un surtout serré à la ceinture, dont les grandes manches pendantes, doublées de vair ou d'hermine, arrivaient jusqu’à terre.
À la poulaine : La chaussure de nos ancêtres consistait en des espèces de sandales de bois, attachées aux pieds avec des courroies. Ils eurent ensuite une chaussure de cuir fort, qui allait jusqu’à la cheville. Les Grecs et les Romains en ont eu de cuir ; les Égyptiens, de papyrus ; les Espagnol, de genet tissu ; les Indiens, les Chinois et d’autres peuples, de jonc, de soie, de bois, d’écorce d’arbres, de fer, d’or, d’airain, d’argent. Le luxe les a quelquefois couvertes de pierreries. Les formes et les noms des chaussures anciennes nous ont été conservés dans quelques historiens ; mais il est difficile d’appliquer à chaque forme son propre nom. Sous Philippe-le-Bel, le soulier se releva excessivement en hauteur, et le bec en devint plus ou moins long. Les gens du commun les portaient ordinairement d’un demi-pied ; la mesure des plus riches bourgeois était d’un pied ; les grands seigneurs, les princes lui donnèrent la longueur de deux pieds. Le bec était quelquefois orné de deux cornes, d’autrefois d’énormes griffes, de figures, d’ongles, de grotesques de différentes formes. Cette chaussure se nommait à la poulaine. Elle fut portée à un tel excès d’extravagance qu’on fut forcé, pour le réprimer, d’employer contre elle et l’autorité ecclésiastique et l’autorité séculière. À peine la sévérité des ordonnances de Charles V eut-elle fait disparaître les souliers à la poulaine, que sous Charles VI on leur vit succéder des souliers en bec de canne, qui furent remplacés à leur tour par des souliers d’un pied de large. Sous Louis XI, les souliers à la poulaine se montrèrent encore un instant et disparurent. Les souliers des homme» sont depuis très longtemps de cuir noirci, de maroquin ; mais ils ont été quelquefois coupés et tailladés élégamment, sous François Ier, son fils et son petit-fils.
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