Gravure (de Léopold Massard) et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835
Guillaume Bérard de Durfort, bailli de Narbonne, commandait l’armée florentine à la bataille de Campoldino. Il y fut tué après avoir mis en fuite l’armée ennemie. La ville de Florence reconnaissante érigea la statue à un étranger qui avait versé son sang pour elle.
Ce monument, qui se voit encore de nos jours (1850) dans le cloître des Servîtes à Florence, est intéressant non seulement sous le rapport de l’histoire, mais encore sous celui de l'art. Il représente un costume des plus complets d’un chevalier ; il le montre tel qu’il fut en usage aux croisades et tel qu’il l’était encore lorsque l’invention de la poudre rendit la cotte de mailles à peu près inutile. Il est à remarquer que le haubert et les chausses de mailles sont recouverts de plaques de fer. Le poignard que ce chevalier porte au côté se nomme miséricorde.
Le texte d'origine nomme cette gravure Aimery de Guillaume Bérard, appellation reprise dans divers ouvrages reproduisant de façon différente le bas-relief d'origine, qui peut être vu sur la page du Wikipedia italien qui lui est consacré.
En fait c'est Aimery de Narbonne, dont il était son bailli, qui lui a dressé ce bas-relief, d'où la confusion entre les deux personnages.
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