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Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléans
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Gravure (de Léopold Massard) et texte extrait de l'ouvrage
Jeanne d’Arc, surnommé la Pucelle d’Orléans, naquit en 1410 à Domrémy, près Vaucouleurs, de parents pauvres, et fut, suivant l’opinion la plus accréditée, bergère jusqu’à dix-huit ans. Touchée des désastres auxquels la France était en proie au commencement du règne de Charles VII qui n’avait plus de tout son royaume qu’Orléans et quelques villes sur la Loire, elle crut que la Sainte-Vierge et les saints lui commandaient de prendre les armes pour sauver la France et faire sacrer le roi. Plusieurs poètes de différentes nations ont consacré leurs chants a Jeanne d’Arc, entre autres Robert Southey, Schiller, C. Delavigne, d’Avrigny et Soumet. Parmi ceux-là nous ne pouvons nommer Voltaire, qui a eu le malheur de ne pas sentir tout ce qu’il y avait de respectable dans l’enthousiasme, plus patriotique que religieux, de la libératrice des Français, et d’outrager indignement une femme que sa mort déplorable suffisait pour préserver de toute diffamation inutile.
Note 1 : Du Haillan, qu’on regarde communément comme le premier de nos historiens qui ait fait passer la mission de la Pucelle d’Orléans pour un coup d’adresse et de politique des grands de la cour de Charles VII, n’a suivi en cela qu’une tradition déjà établie par Guillaume du Bellay-Langey, auteur des Instructions sur le fait de la guerre ou de la discipline militaire, imprimées en 1548. C’est ainsi que du Bellay s’exprime dans cet ouvrage, liv. II, fol. 56 : Note 2 : La précaution qu’on avait prise d’exécuter Jeanne d’Arc en plein jour et de la tenir élevée, pour qu’elle fût bien vue de tout le peuple, n’empêcha pas qu’après sa mort il ne parût plusieurs fausses Jeanne d’Arc. Une entre autres avait une ressemblance si marquée avec la Pucelle, ou joua si bien son personnage, qu’elle trompa les frères mêmes de Jeanne. On sait qu’à la faveur de cette imposture, elle épousa un gentilhomme de la maison des Armoises ; elle reçut à Orléans les honneurs dus à la libératrice de la ville. Une autre trompa encore la reconnaissance des Orléanais ; mais sa fourberie ayant été découverte, elle fut exposée à Paris aux regards du peuple, sur une pierre de marbre, qui était alors au bas des degrés du palais. Ces deux premières se disaient échappées au supplice par des moyens plus ou moins merveilleux. Il en vint une troisième, qui, en convenant du supplice et de la mort, prétendait avoir été ressuscitée. On dit que le roi prit la peine de la confondre lui-même, en lui demandant compte d’un secret réel ou chimérique, qu’il disait n’avoir été connu que de lui et de la Pucelle.
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