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Charles VII, cinquante quatrième roi de France
1403 - 1461

Charles VII, 54ème roi de France - gravure de Daret - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Le ciel m'a été favorable par le secours d'une vierge.

 

CHARLES VII ROY DE FRANCE étant dauphin fut exhérédé par son père, après la mort duquel trouvant tous les princes ligués contre lui, il fit élever la bannière Royale de France, tira droit à Poitiers où il se fit couronner et distribua les principales charges aux écossais en 1422. La Rochelle, le Milanais, le Languedoc, le Dauphiné, se déclarèrent pour lui. Ses armées sont défaites en trois rencontres, et il perdit un grand nombre des Villes. Orléans assiégée, une fille qui gardait les moutons native à St Rémy près de Vaucouleurs en Lorraine nommée Jeanne d’Arques, destinée par la providence éternelle, rétablit Charles en son Trône fit lever le siège d’Orléans, reprit les Villes, défit les Anglais à Patay en Beauce, et conduisit le Roy à Reims, ou il fut sacré le 8 Juillet 1429. Elle fut prise sortant de Compiègne par les Anglais, qui la firent brûler à Rouen l’accusant de magie, son procès revu par le Pape elle fut déclarée innocente. Les Anglais firent venir Henry d'Angleterre qui n'avait que 10 ans, et le couronnèrent à Paris, Charles fit sa paix avec le Duc de Bourgogne et les autres Princes. Cet accommodement causa la réduction de Paris, et la liberté du Duc d’Orléans, que l'Anglais tenait prisonnier ce qui mit bien bas l’Anglais qui fut défait par le Connétable de Bourbon proche St Denis. Toute la Normandie fut conquise, la Guyenne, les Anglais chassés de toute la France. Le Dauphin mécontent se retira de la Cour, fit des désordres en Dauphiné, et de là chez le Duc de Bourgogne. En Flandre Charles soupçonna cette intelligence, ayant été averti qu'on le voulait empoisonner, ne voulut plus manger, mourut en cette fantaisie le 22 Juillet 1461, ayant régné 39 ans. Il eut 3 fils, Louis, Philippe, et Charles, et 5 filles. Calixte III étant Pape et Frédéric 3ème Empereur.

 

Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?)

 


 

Charles VII en habit de deuil,  dessiné par Léopold Massard - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur


Charles VII, surnommé le Victorieux, à cause des victoires qui le firent monter sur le trône de France, duquel il ne tint pas à sa mère de le faire descendre, naquit le 22 février 1403. Il se trouva presque dépouillé de tous ses états au commencement de son règne, et il ne lui restait qu’Orléans et Bourges ; aussi ses ennemis l’appelaient-ils, par dérision, le roi de Bourges.
Il aimait naturellement le repos et les plaisirs, et s’amusait avec des gens de lettres, et avec la belle Agnès Sorel sa maîtresse (elle fut la première qui porta publiquement le titre de maîtresse d’un roi de France), à danser des ballets ou à dessiner des parterres,  tandis que les Anglais, dit Du Haillan, parcouraient  ses états, la craie à la main. Livré aux plaisirs où le portaient son âge, son penchant, et des flatteurs, plus à craindre pour les rois que leurs propres faiblesses, il avait imaginé un ballet, et il se divertissait avec sa petite cour ; il y dansait, sans penser qu’il n’allait bientôt être roi que de nom, lorsqu’apercevant Poton de Saintrailles et Étienne Vignoles, dit La Hire, qui venaient d’entrer dans la salle ; « Eh bien ! mes amis, leur dit-il, que pensez-vous de cette fête ? ne trouvé-je pas le moyen de me divertir ? Oui, sire, lui répondit l’un d'eux ; il faut convenir qu’on ne saurait perdre une couronne  plus gaîment. » Au lieu de se fâcher de la liberté de ce reproche, Charles en fut touché, et pensa au rétablissement de ses affaires. Le célèbre de l’Hôpital, qui n’était encore que président de la chambre des comptes, lorsqu’il composa son beau poème latin du sacre de François II, n’a pas omis ce trait historique, parmi les autres leçons qu’il donne au jeune roi.

Une autre occasion réveilla le prince assoupi, et il fut d’autant plus sensible à la leçon, qu’elle lui venait d’une personne chérie. La belle Agnès Sorel, se reprochant de voir le roi dans une espèce d’insensibilité pour la gloire, chercha à le tirer de sa léthargie. Persuadée de l’ascendant qu’elle avait sur son esprit, elle parut un jour assez triste auprès de lui. Il lui en demanda la raison : « Sire, lui répondit-elle, peut-être suis-je à la veille de m’éloigner de vous. J’ai fait tirer mon horoscope (l’astrologie judiciaire était à la mode sous Charles V, et Charles VII y avait beaucoup de foi), on m’a prédit l’honneur d’être aimée d’un grand roi : ce ne peut être de vous, qui allez bientôt être entièrement dépouillé de vos états. Pour remplir mon sort, il faut que je passe à la cour du roi d’Angleterre, qui va joindre votre royaume au sien. »
Baïf, en parlant de cette belle personne, au second livre de ses poèmes, rapporte la chose autrement, et se contente de dire qu’Agnès encouragea le roi à marcher contre son ennemi.

Charles avait été réduit aux dernières extrémités, après la perte de la bataille de Crevan et de celle de Verneuil, et l’histoire rapporte « qu’on ne servait plus sur sa table que deux poulets et une queue de mouton. » Orléans lui restait encore, il s’agissait de conserver cette ville importante qui était assiégée et pressée de fort près par les Anglais. Les Français, qui avaient voulu empêcher un convoi de harengs que les ennemis conduisaient au camp, au commencement du carême de 1428 avaient été battus (les troupes observaient alors le carême très exactement, et l’ont fait longtemps depuis. À la fin du XVIIIe siècle, on payait encore aux officiers de la chambre des comptes, parmi les autres droits, le droit des harengs. Enfin le ciel se déclara pour la France. Le duc de Bourgogne s’offensa de ce que les Anglais avaient ouvertement refusé la proposition que Charles VII faisait de lui livrer Orléans : « Ne voulant pas, disait Bethdfort, qu’après avoir battu les buissons, un autre que lui attrapât les oiseaux. » Cette ville fut la pomme de discorde que le roi et son conseil eurent l’adresse de jeter entre les Anglais et le Bourguignon. Ce dernier chercha à se réconcilier avec le roi, et devint traitable. Jeanne d’Arc, native de Domrémi, près de Vaucouleurs en Lorraine, dite la Pucelle d’Orléans, parut ; et cette nouvelle Déborah sauva sa patrie, mit son roi sur le trône ; et accompagnée du Dunois, appelé le Bâtard d’Orléans, du duc d’Alençon, de Poton de Saintrailles et d’Étienne Vignoles, dit La Hire, fit des prodiges de valeur, et chassa les Anglais non seulement d’Orléans et de la Beauce, mais presque de toute la France. De quelque œil qu’on envisage cette fille extraordinaire, sa conduite et ses exploits tiendront toujours du miracle. Qu’elle ait été simple bergère, ou, comme le dit Monstrelet, servante de cabaret, ou même, suivant quelques auteurs, amie de Dunois ou de Baudricourt ; qu’elle tînt sa mission du ciel ou de la politique du souverain et de sa cour, il n’en est pas moins certain qu’elle fit des actions d'une valeur inouïe. Un auteur prussien, qui a fait la description de Paris en vers latins, n’a pas fait difficulté de lui donner le titre de Patronne de la France, en la comparant à sainte Geneviève, patronne de Paris.

On a prétendu que le surnom de Victorieux, donné à Charles VII, n’était pas un titre bien mérité par ce prince, plus porté au plaisir et au repos qu’à la gloire des armes. Mais quand il serait vrai qu’il n’aurait eu aucune part à ce que firent les capitaines qu’il employa, ce qu’on ne saurait dire sans injustice, il fit voir lui-même, en plusieurs occasions, une valeur réelle, et en particulier au siège de Pontoise. La ville fut prise après un assaut qui dura trois heures ; il fut l’un des premiers qui entra dans la place à la tête de ses gardes. « Il marcha en décousant ses ennemis, dit Berry, son historien, et mettant en fuite tout ce qui se trouva devant lui jusqu’au château. » Après la prise de la place, il fit voir qu’il était digne de la victoire par la clémence avec laquelle il en usa. Il monta à cheval, ayant le Dauphin à côté de lui, et alla dans les places, dans les églises, pour mettre à l’abri de toute espèce de violence les femmes et les gens de campagne qui s’étaient retirés à Pontoise. Le lendemain il fit savoir à ceux qui étaient entrés les premiers dans la ville, qu’il voulait récompenser leur courage, qu’ils eussent à se présenter : les uns reçurent en présent des sommes considérables ; il assura des pensions aux autres, et anoblit ceux qui s’étaient le plus distingués et leur donna des armoiries.

A peine fut-il sur le trône, qu'il réforma le désordre des monnaies, qui entraînait la ruine de l'État, et dès 1422, au mois de novembre, le marc d'argent, qui était de 80 livres tournois à 1600 pièces pour marc d’œuvre, fut réduit à 8 livres. Cette démarche servit beaucoup au rétablissement de ses affaires. Malgré les embarras d’un règne agité de troubles et de guerres intestines et étrangères, son amour pour les lettres et la justice n’en fut pas moins vif ; et il avança beaucoup le projet que Charles V, son aïeul, avait formé d'éclairer la nation, et d’introduire les sciences dans son royaume. C’est à lui que nous devons les Chroniques de France ou le premier plan d’une histoire générale de France. Alain Chartier peut être regardé comme le premier de nos poètes et le premier qui ait connu notre langue, que Villon conduisit au degré de perfection dont elle était alors susceptible. II suffisait d’annoncer quelque talent, d'avoir quelques dispositions aux sciences, pour s’attirer l’attention du roi et mériter ses bienfaits.
S’il est vrai que ce Soit Charles Vil qui ait imaginé le grand ressort de la mission de la Pucelle, pour relever le courage des Français, et leur faire comprendre, ainsi que s’exprime du Bellay, la sollicitude que notre Seigneur avait de son royaume et de Charles lui-même, il faut le regarder comme un des plus adroits politiques de son siècle, et l’auteur de ce coup d'état ne saurait passer que pour un génie supérieur.

Son adresse et sa politique paraissent encore dans le pouvoir qu’il acquit de lever tailles à son plaisir, et sans le consentement des états généraux de son royaume. Il mit à profit, pour en venir à bout, toutes les circonstances, les pressants besoins de l’état et le paiement des troupes qu’il fallait licencier : on gagna les uns par des pensions, d’autres par des privilèges. Tout cela fut conduit avec une sagesse qui caractérise celle du roi et de son conseil, de sorte que François Ier, qui disait que Louis XI avait mis les rois hors de page, pouvait dire que Charles VII avait au moins commencé ce grand projet. Dans ces occasions, le point le plus important et le plus difficile est de rompre la glace, et c’est ce que fit Charles VII avec une modération, qui fit, même pendant son règne, regarder comme une chose fort avantageuse a l’état ce qu’une conduite plus violente eût rendu insupportable. Ces tailles, réduites en forme d’impôt ordinaire, ne montaient qu’à 18 millions. « Il levait à sa mort 1,800,000 francs pour toutes choses, et avait environ dix-sept cents hommes d’ordonnance (c’est-à-dire de troupes réglées) pour tous gendarmes. » Les Français ne pouvaient qu’applaudir à un pouvoir qui ne tendait qu’à les rendre heureux ; mais la conduite de son successeur fit bien changer les choses de face.
À l’égard de son amour pour la justice, Martial d’Auvergne lui rend un témoignage glorieux, dans le poème qu’il a intitulé : les Vigiles de Charles VII. On lui doit la rédaction par écrit des Coutumes de France, qu’il ordonna en 1454 et qui ont été abolies à la fin du XVIII siècle. La Pragmatique-Sanction mit ordre aux affaires de l’Église. On sait que cette loi célèbre par la contradiction qu’elle a éprouvée et à laquelle on a longtemps donné le nom de Palladium de la France, rétablissait les élections ecclésiastiques, et abolissait les réserves, les expectatives et les annates.

Au milieu des flatteurs qui assiègent les rois, Charles aimait la vérité. « Qu’est-elle devenue, disait-il quelquefois ? il faut qu’elle soit morte ; et elle est morte sans trouver de confesseur. »
On ne saurait être plus malheureux qu’il le fut dans sa famille ; la faiblesse de Charles VI, son père, fut le principe de tous ses malheurs. La haine d’Isabeau de Bavière, sa mère, est quelque chose d’inconcevable, et la nature y est la première offensée. Les ducs de Bourgogne, Jean et Philippe, travaillèrent à sa perte avec autant d’ardeur que les Anglais ; tous les princes du sang s’élevèrent contre lui, à l’exception du duc de Bourbon et du duc d’Alençon, encore devinrent-ils dans la suite chefs d’une conspiration. Pour combler la mesure, le Dauphin Louis fit voir une impatience de régner et un esprit de révolte, qui conduisirent ce prince infortuné au tombeau.
En parlant de la retraite que Philippe le Bon, duc de Bourgogne, avait donnée au Dauphin, Charles VII disait avec une justesse d’expression et une prévoyance admirables : « Le duc de Bourgogne ne connaît pas le Dauphin : il nourrit un renard qui, dans la suite, mangera ses poules. »

Il mourut à Mehun-sur-Yeure, en Berry, le 22 juillet 1461, âgé de cinquante-huit ans cinq mois un jour, après trente-huit ans et neuf mois de règne ; et l'on peut dire que la crainte de mourir lui donna la mort, puisque, dans l’appréhension d’être empoisonné, il fut près de six ou sept jours sans manger. Triste état d’un père qui craignait que son fils n’en voulût a sa vie, et d’un roi à qui le trône avait tant coûté.

Marie d'Anjou, reine de France, dessinée  par Léopold Massard - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur Marie d'Anjou son épouse


Son costume : la gravure en en-tête retrace Charles VII en habit de deuil, tel qu’il le porta le jour où il apprit la mort de son père. Il est représenté assis et vêtu d’une longue robe noire surmontée d’un collet en hermine, doublée et bordée de même, fermée du haut en bas par des boutons en or peu éloignés les uns des autres. Sous cette robe on aperçoit un vêtement à manches étroites, d’un violet foncé. Son chapel, dont le rebord est échancré sur le devant, est noir ainsi que les souliers. Ses longs cheveux sont blonds ; son fauteuil, dont la forme a été usitée pendant le XVe  siècle, est  en or, ainsi que les figures du dossier qui sont en relief. La Chronique de Monstrelet, d’où est tirée cette figure, nous apprend, ainsi que nous l’avons remarqué dit à propos de ses officiers d'armes, que, le second jour de son deuil, ce prince porta une robe de vermeil.

 

Robe de vermeil : C’était l’habit de deuil en usage alors pour nos rois. « Un roi  de France, dit la vicomtesse de Furnes dans les Honneurs de la Cour, ne porte jamais noir en deuil, quand serait de son père ; mais son deuil est d’être habillé tout en rouge, et manteau et robe  et chaperon. » Monstrelet fait la même remarque : « Le service fait, dit-il, tout incontinent le roi se vestit de pourpre, qui  est la coutume de France, pour ce que et sitôt que le roi est mort, son fils plus prochain se vest de pourpre et se nomme roi, car la  royauté n’est jamais sans roi. » De nos jours, le deuil de nos rois est violet. En 1824, lorsque Sa Majesté Charles X vint à Paris prier devant le corps du feu roi Louis XVIII, il était dans une voiture drapée en violet. Quatre voitures drapées de la même manière suivaient de près celle de Sa Majesté.

 

Charles VII à cheval en habit de guerre,  dessiné par Léopold Massard - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

 

Cette secondee gravure donne le portrait de Charles VII, armé en guerre, et tel qu’il était lorsqu’il allait assiéger Tartas, en 1442. Son bonnet est de velours écarlate avec des raies en or. Son armure est en or, de même que les étriers et les éperons qui sont d’une longueur considérable, et tels qu’on les porta longtemps. La bride et la selle sont rouges, et rehaussées de dessins en or. La housse est bleu d’outremer avec des broderies en or. Pour bien comprendre l'agencement du vêtement du corps de ce prince, on peut consulter la cuirasse de La Hire ; Charles VII en porte ici une du même genre, par-dessus laquelle est passée une casaque sans manches, d’un ton laqueux, avec des dessins d’or, dont le devant est pris dans la ceinture qui se mettait souvent au bas de la cuirasse, tandis que le derrière vole à l’air. Quelquefois ce vêtement était sans manches, sans échancrures par le bas et sans aucun dessin en long et en large. Dans l’un et l’autre cas, il se composait d’une pièce de toile en carré long, plus ou moins long, à manches ou sans manches, au milieu de laquelle était une ouverture pratiquée pour passer la tête, comme nous en voyons encore aux chasubles. Charles VII, monté sur un cheval blanc, signe de souveraineté, porte des gants blancs et le bâton de commandement. Cette figure est extraite des miniatures qui ornent la Chronique de Monstrelet.

Charles VII en veste,  dessiné par Léopold Massard - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Cette troisième gravure, a été dessinée d’après une miniature qui était en tête d’un livre d’Heures, fait pour Etienne Chevalier, contrôleur des finances, trésorier-général de France, etc., sous le règne de Charles VII. Ce prince est représenté coiffé d’un chapeau blanc retroussé par derrière, doublé de velours écarlate et orné de fleurs-de-lis et de galons d’or. Ses cheveux sont très courts. Le reste de son costume (habit court) consiste en une veste verte, en une culotte rouge (bleue ici...) et des bottes noires, terminées par des retroussis jaunes et montant jusqu’au milieu des cuisses. Par-dessus sa veste, assez courte, à manches doublées de fourrures noires, on aperçoit le ceinturon auquel est attachée l'épée dont la garde est rouge avec son pommeau blanc. Le tapis qui recouvre la table est bleu avec des fleurs-de lis d’or, le coussin est violet foncé.

 

Habit court : Vers le commencement de son règne, Charles VII, ainsi que la plupart de ses sujets, portait l’habit court. Cet habit, qui se terminait à mi-cuisses, était quelquefois garni de mahoitres (épaulettes). On le portait soit avec le chapel, le chaperon, etc., soit avec un bonnet de feutre très relevé et en pain de sucre ; les gens à la mode le portaient si court qu’il couvrait à peine le haut du corps. Il paraît que Charles VII, ayant les jambes trop courtes par rapport à sa taille qui n’était cependant que médiocre, se dégoûta bientôt de ce vêtement, et qu’il reprit pour cacher cette difformité l’habit long, tel qu’on le portait sous Philippe de Valois. Il est certain que l’habit court ne lui servit plus qu’à la guerre ou à la campagne.

 

 

Gravure et texte extrait de l'ouvrage
Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours, publié par A. Mifliez en 1835


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