Henri VIII, roi d'Angleterre et d'Irlande
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Henri VIII, roi d'Angleterre et d'Irlande Ce qu'en dit Wikipedia : /... Henri VIII Né au palais de Placentia, le 28 juin 1491, Henri Tudor est le troisième enfant et le second fils du roi Henri VII et d'Élisabeth d'York. Sur les six frères et sœurs d'Henri, seuls trois (Arthur de Galles, Marguerite et Marie) atteignent l'âge adulte. Il est baptisé par l'évêque d'Exeter Richard Fox dans une église franciscaine non loin du palais. En 1493, à l'âge de deux ans, il est fait connétable du château de Douvres et gouverneur des Cinq-Ports. L'année suivante, il devient comte maréchal d'Angleterre, lord lieutenant d'Irlande, duc d'York, gardien des Marches et il intègre l'ordre du Bain. En mai 1495, il est nommé à l'ordre de la Jarretière. ... / ... Suite sur Wikipédia Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures |
Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller. - 1860 HENRI VIII, fils et successeur de Henri VII, roi d’Angleterre, monta sur le trône en 1509. Les coffres de son père se trouvèrent remplis à sa mort de 2 millions de livres sterling ; somme alors immense, qui eût été plus utile en circulant dans le commerce. Henri VIII s’en servit pour faire la guerre. L’empereur Maximilien et le Pape Jules II avaient fait une ligue contre Louis XII. Le monarque anglais y entra à la sollicitation de ce pontife. Il fit une irruption en France en 1544 remporta une victoire complète à la journée des Éperons, prit Thérouanne et Tournay, et repassa en Angleterre avec plusieurs prisonniers français, parmi lesquels on comptait le chevalier Bayard. Dans le même temps Jacques IV, roi d’Ecosse, entrait en Angleterre ; Henri le défit et le tua à la bataille de Floddenfield. La paix se conclut ensuite avec la France. Louis XII, alors veuf d'Anne de Bretagne, ne put l’avoir avec Henri, qu'en épousant sa sœur Marie ; mais, au lieu de recevoir une dot de sa femme, comme font les rois, aussi bien que les particuliers, Louis XII en paya une. Il lui en coûta un million d’écus pour épouser la sœur de son vainqueur. Henri VIII, ayant terminé heureusement cette guerre, entra bientôt après dans celles qui commençaient à diviser l’Église. Les erreurs de Luther venaient d’éclater. Le monarque, aidé par Wolsey, Gardiner et Morus, réfuta l’hérésiarque dans un ouvrage qu’il présenta et qu’il dédia à Léon X (quelques auteurs prétendent que ce livre était entièrement de la composition du célèbre Fisher). Ce Pape l’honora, lui et ses successeurs, du titre de Défenseur de la Foi : titre qu’il sollicitait depuis 5 ans, et qu’il ne mérita pas longtemps. il acheta des plaisirs qui s’évanouirent avec les trésors dont il les avait payés. Henri, accoutumé à recourir au clergé et aux monastères, pour avoir de l’argent, se vit réduit à des situations qui lui firent « regretter la poule qui pondait des œufs d’or, » comme s’exprimait Charles-Quint, en parlant de cette opération impolitique de Henri. Un autre effet de la même opération fut l’extrême misère où se trouvèrent réduits des milliers de pauvres que les aumônes des monastères entretenaient. Sous le règne d’Elisabeth, on fut obligé de passer jusqu'à onze bills (lois...) pour les faire subsister : moyen dont les annales de l’Angleterre n’avaient pas fourni d’exemples. C’est dans l’ouvrage de Henri Spelman, intitulé : Fatalité des sacrilèges, qu’il faut voir et l’immensité des sommes que Henri ramassa par ces rapines impies, et l’incroyable rapidité avec laquelle elles se dissipèrent. Quoique Henri se déclarât contre le Pape, il ne voulut être ni luthérien, ni calviniste. La transsubstantiation fut crue comme auparavant ; la nécessité de la confession auriculaire et de la communion sous une seule espèce, confirmée. Le célibat des prêtres et les vœux de chasteté furent déclarés irrévocables. L’invocation des saints ne fut point abolie, mais restreinte. Il déclara qu'il ne prétendait point s’éloigner des articles de foi reçus par l’Église catholique ; c’était bien s’en éloigner assez, que de rompre l’unité. Son amour pour une femme produisit tous ces changements ; mais cet amour ne dura pas. Touché de la beauté de Jeanne Seymour, il fit trancher la tête, en 1536, à Anne de Boleyn, sur des soupçons d’infidélité assez légers. Jeanne étant morte en couches, il la remplaça par Anne de Clèves. II avait été séduit par le portrait de cette princesse ; mais il trouva l'original si différent, qu’il la répudia au bout de six mois. A celle-ci succéda Catherine Howard, fille du duc de Norfolk, décapitée en 1542, sous prétexte qu’elle avait eu des amants avant son mariage. C’est à celte occasion que le Parlement d’Angleterre donna une loi aussi absurde que cruelle. Il déclara : « Que tout homme, qui serait instruit d'une galanterie de la reine, doit l’accuser, sous peine de haute trahison... Et : Que toute fille qui épouse un roi d’Angleterre, et qui n’est pas vierge doit le déclarer sous la même peine. » Les dernières années de Henri VIII furent remarquables par ses démêlés avec la France. Bizarre dans ses guerres comme dans ses amours, il s’était ligué avec Charles-Quint contre François Ier, et ensuite avec François Ier contre Charles- Quint, et enfin derechef avec celui-ci contre le monarque français. Il prit Boulogne en 1544, et promit de le rendre par le traité de paix en 1546. Il mourut l’année d’après, âgé de 57 ans après en avoir régné 38. On rapporte que, sur le point de mourir, il s'écria, en regardant ceux qui étaient autour de son lit : « Mes amis, nous avons tout perdu, l'État, la renommée, la conscience et le ciel. » Quelques auteurs ont nié cette anecdote ; mais si Henri n’a pas tenu ce propos, il est sûr qu’il n’en pouvait tenir de plus vrai. Il appela au trône, en mourant, Edouard, fils de Jeanne Seymour ; et, après lui, Marie, fille de Catherine d’Aragon, et Elisabeth, fille d'Anne de Boleyn, quoiqu’il les eût fait déclarer autrefois bâtardes par le Parlement, et incapables de succéder à la couronne. « Tous ceux qui ont étudié Henri avec quelque soin, dit l’abbé Raynal, n’ont vu en lui qu'un ami faible, un allié inconstant, un amant grossier, un mari jaloux, un père barbare, un maître impérieux, un roi despotique et cruel. » Les commentaires ici exprimés sont ceux de l'auteur de cette biographie de 1860, et doivent être compris comme tel. |
Henri VIII,
gravure extraite de la Biographie universelle ou Dictionnaire historique - M. Weiss - 1841
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