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François Ier, cinquante huitième roi de France
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Il ne fallait que cet autre Achille contre un second Hector.
FRANÇOIS I ROY DE FRANCE fils de Charles Comte d'Angoulême et de Louise de Savoie, fille d'Amédée Duc de Savoie. Fut couronné l'an 1615 au mois d'août. Épousa en premières noces Claude de France fille de Louis douze 1517. En secondes noces Éléonore d'Autriche fille de Philippe Roy d’Espagne. Son règne se passa en une continuelle guerre. Il confirma la paix que son prédécesseur avait fait avec l'Anglais. Gagna la bataille de Marignan où ses adversaires laissèrent plus de 14 mille hommes sur la place, l'an 1515 prit Milan et la Lombardie se soumit au victorieux ; rétabli Henry d'Albret Roy de Navarre, dépossédé par les Espagnols, mais voulant entrer plus avant fut repoussé. Robert de la Marck, Seigneur de Bouillon pour quelques différents se jette entre les bras du Roy pour éviter la fureur de l’Empereur qu’il avait envoyé défier avec insolence, ce que fit persuader cet Empereur que le Roy était auteur de ceci, et sur cette pensée déclara la guerre. Le Comte de Guise et l'Amiral de Bonnivet furent envoyés en Guyenne. Odet de Foix passa les monts pour la conservation de Milan, le Duc d’Alençon en Champagne, le Duc de Vendôme en Picardie, le reste demeura avec le Roy sous la conduite du Connétable de Bourbon, l'Empereur ayant une puissante armée sous les ordres d'Henry de Nassau, qui prit Mouzon, et attaqua Mézières inutilement. Le Roy emporta les villes de Bapaume, et de Landrecies, prit Hesdin, ou la garnison fut taillée en pièces, et les troupes de l'Empereur ; le Duc de Guise prit Fontarabie ; l'Empereur appelle l'Anglais a son secours ; les Bourguignons grossirent ses troupes, assiégea Hesdin mais cette place se défend et Dourlans ; ensuite qu'ils retournèrent, le Connétable de Bourbon se révolte, passe en Italie ; l'Empereur le fit Général d'armée, ligue de l'Empereur et du Pape contre le Roy, assiègent Parme, et repoussés par le Maréchal de Foix ; perte de Fontarabie, le Roy passe en Italie, prend Milan, assiège Pavie, son armée est taillée en pièces, et lui fait prisonnier, l’an 1525, fut délivré avec des conditions fort rudes ; Bourbon, assiège Rome où il fut tué, la ville prise et le Pape mis en prison, François conquête la Savoie, l'Empereur entre en France ; le Roy le poursuit, lui défait 18 mille hommes. Ensuite se fait une trêve pour 10 ans. Fameuse bataille de Cérisolles 1544, paix avec l'Empereur,1546. Le Roy mourut à Rambouillet le dernier de mars 1547, la 52ème année de son âge, de son règne 32 ans. Sous Le Pape Paul III et l'Empire de Ferdinand. Il laissa 3 fils de sa première femme, le dauphin mourut à 19 ans, le Duc d'Orléans mourut en 1545. Henry second fut mis sur le Trône après lui. A Paris chez L Boissevin.
Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?) |
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Article de Wikipedia |
Ci-dessous, Gravures et texte extrait de l'ouvrage Cette planche représente François 1er dans le costume qu'il portait habituellement. Ce prince est ici vêtu d'un surtout de velours noir dont le large collet, rejeté sur les épaules, est de fourrure. Le vêtement de dessous, à taillades, est blanc, ainsi que le pantalon et la trousse ; le chapeau, orné d'une pierre de prix et bordé d'une plume, est noir. Nous faisons observer en passant que depuis le règne de ce prince jusqu'à celui de Louis XV, la coiffure des Français fut constamment noire.
François Ier, roi de France, naquit à Cognac en 1494. Elevé à la cour de Louis XII, qui le chérissait et dont il avait épousé la fille Claude, il succéda à ce prince en 1515, mort sans postérité mâle, et fut le premier roi de la deuxième branche des Valois. L'empereur Maximilien étant mort de chagrin en 1520, François 1er et Charles-Quint, déjà roi d'Espagne, se disputèrent sa succession ; les électeurs donnèrent la préférence au deuxième, et ce fut la source d'une rivalité qui ensanglanta et désola l'Europe pendant trente ans. La guerre éclata en 1521 ; les commencements en furent glorieux ; Bayard défendit Mézières contre 55,000 Impériaux ; mais le Milanais, dont le gouvernement avait été confié au maréchal de Lautrec, fut perdu, et le connétable de Bourbon, poussé à bout par les persécutions de la duchesse d'Angoulême, mère du roi, quitta les drapeaux de ce prince pour aller se mettre à la tête des armées de Charles Quint en Italie. Vainqueur des Français sur ce théâtre de la guerre, le connétable poursuit le cours de ses succès, entre en Provence, s'empare d'Aix, de Toulon, et met le siège devant Marseille. François Ier le force à le lever, le refoule sur l’Italie, y pénètre de nouveau lui-même, s'empare de Milan et est fait prisonnier à la funeste bataille de Pavie en combattant comme un lion au milieu des cadavres de l’élite de ses guerriers, pouvant dire d'eux et de lui : François Ier a d'autres titres que sa gloire militaire au souvenir de la postérité : c'est lui qui, offrant un asile honorable dans ses Etats aux savants de la Grèce et de l’Italie, y naturalisa les arts et les sciences, fonda le Collège de France, bâtit les châteaux de Chambord, de Fontainebleau, de Madrid, commença celui du Louvre et mérita le surnom de Père des Lettres. Mais nous devons dire que le règne de ce monarque, brave, généreux, magnifique, fut terni par le supplice injuste du ministre Semblançai, par les persécutions exercées contre le protestantisme naissant, et surtout contre les malheureux Vaudois.
Cette figure est copiée sur un portrait de François 1er, fait de son temps. Le surtout, orné de lacs d'amour, et sur lequel est passée une espèce de casaque noire, est blanc et or, ainsi que les trousses et les chausses. Le manteau, singulièrement agencé, est blanc. Ce riche habillement, qu'on indique comme un costume de cérémonie, nous semble être le vêtement que François Ier portait habituellement dans ses appartements ; les lacs d'amour dont il est orné paraissent confirmer cette conjecture. Pour avoir une idée du luxe et du costume de cette époque, il suffit de lire le détail de l’entrée de François Ier à Paris, en 1515 ; on le retrouve dans l’Histoire des Inaugurations, et nous croyons devoir la rapporter ici en entier.
Cette figure, extraite d'un tableau original de l’époque, représente François Ier en habit de guerre. L'armure qui recouvre ce prince, et qui est celle des Gendarmes de cette époque, est noire avec des dessins gris-fer. Le tonnelet, qui est ici une pièce d'étoffe, et dont la couleur est rouge, est orné d'une riche broderie or. Le bel harnachement du cheval est laque-foncé, relevé de dessins or. La plume que le cheval porte au-dessus de sa tête est blanche. La masse d'arme que tient le prince est noire, avec des dessins or.
La mode fit adopter sous ce règne l'habit court et le pantalon, dont le haut était terminé par une braguette, à laquelle on ajouta ensuite les trousses, que la braguette faisait tenir entrouvertes ; ces trousses étaient bouffantes, et quelquefois tailladées. On portait un pourpoint, et par-dessus, soit un manteau très ample et très court, soit une casaque sans manches ; ou des manches presque aussi grandes que les mahoitres, et dont le large collet, coupé plus ou moins carrément, couvrait le haut du dos. La toque et le chapel, que l'on enfonçait bien à l'armée, ne couvraient qu’une oreille à la cour et à la ville ; la première était parée d'un beau diamant ou d'une grosse pierre. On sait que lorsque François Ier n'était que duc d’Angoulême, il portait les cheveux assez longs ; mais bientôt il les porta plus courts, et cessa de se raser en 1521. Pasquier dit expressément à ce sujet :
Ce fut à l’occasion des cheveux très court, que l’on renouvela la mode des calottes ; et les prêtres ayant voulu en porter, en demandèrent l’autorisation au pape, qui ne la leur donna par induit que moyennant 15 livres, et 60 livres pour ceux qui sollicitaient un bref ; les personnes chauves ou infirmes pouvaient bien en porter sans induit ni bref, mais elles ne devaient pas être retenues ni par des cordons ni par des attaches ; encore fallait-il les quitter lorsqu'on servait à l'autel, pendant la lecture de l’évangile et le canon de la messe. Les laïques quittèrent bientôt ces calottes ; mais le clergé, les trouvant fort commodes, les a conservées jusqu'à ce jour, et a fini par ne plus demander au pape ni induit ni bref. Les dames continuèrent de se coiffer avec le voile et le chaperon comme sous le règne précédent, jusqu’à l’arrivée de la reine Eléonore ; mais elles reprirent alors la toque et le petit chapeau, quelles plaçaient un peu sur l’oreille, et y attachaient un petit plumet. Les coches : C’est en 1530 que les Français se servirent pour la première fois des coches ou carrosses ; il n'y eut d'abord que celui de la reine, et ensuite celui de Diane, fille naturelle de Henri II. Ces voilures, rondes et petites, ne pouvaient contenir que deux personnes ; leur grandeur augmenta tellement et devint si incommode que le parlement pria Charles IX d'en défendre l’usage dans Paris, et il ne fut maintenu qu'en faveur des voyageurs. Maréchal de France : Avant le règne de François Ier, l’état de maréchal de France n’était qu'une commission, et il n'y en avait que deux, excepté sous Charles VII, qu'on en voit quatre à la fois. François Ier les créa à vie, et en porta le nombre à quatre. Cousin : Ce fut François Ier qui honora du titre de cousin les cardinaux et les maréchaux de France. Aussitôt qu'il traitait quelqu'un de de fils ou d'ami, ce mot était le précurseur de la disgrâce. La duchesse d'Usez, qu'il avait appelée ma fille en causant avec elle, se mit à faire semblant de pleurer après son départ. On en demanda la raison. Hélas ! j'ai grand peur, dit-elle, qu'il ne m’en fasse comme Semblançay, qu’il appelait tant son père. François Ier avait pour devise une salamandre dans le feu, avec ces mots : Nutrisco et extinguo, dont on a donné diverses explications. On la voit sur tous les édifices qu'il a fait construire, et sur quelques-unes de ses monnaies, qu'on nomme pour cette raison écus à la salamandre. Paradin prétend que François Ier tenait cette devise de Charles, comte d'Angoulême, son père, et dit avoir vu une médaille de ce prince, où la salamandre était représentée avec ces mots italiens : Nustrisco il buono, e spingo il reo. Je protège les bons et punis les méchants. L'union de la Bretagne à la couronne se fit en 1532, à la demande des Etats, qui la jugèrent nécessaire pour la tranquillité de la province, malgré le désir qu'ils avaient devoir un duc chez eux. Les sceaux : Jusqu'à François Ier, depuis le commencement du XIIe siècle, le sceau des actes tenait lieu de signature, et était d’autant plus nécessaire que la plus grande partie de la noblesse ne pouvait autoriser ses simples actes, faute de savoir écrire et signer, que par les sceaux sur lesquels étaient figurées leurs armoiries. Depuis 1515, que la noblesse, et même le peuple, ont cultivé davantage les sciences par la protection que les rois et les princes leur ont accordées, l'usage des sceaux a diminué, et présentement il est réduit aux provisions de charge, aux certificats et aux actes publics.
François Ier est l'auteur de la formule, car tel est notre bon plaisir, qui s’employait encore dans la plupart des édits ou lettres royaux, à la fin du XVIIIe siècle. La cotte d'armes, sous ce règne, était ouverte de chaque côté, et les manches amples ne couvraient que les bras. Homme d'armes : François Ier établit des légions composées chacune de six compagnies de mille hommes, dont le tiers était armé d'arquebuses, et les autres de piques et de hallebardes. Quant à l’homme d'armes, aux chevau-légers et aux arquebusiers, voici les expressions de son ordonnance :
L’armure du piéton, selon G. du Bellay, était ou un halecret, ou une chemise ou golette de mailles, et le cabasset. On changea sous ce règne la forme des étendards de la cavalerie ; ils sont courts et arrondis à l’extrémité ; ils étaient, sous Louis XII, longs, étroits, et fendus en banderole. Les Suisses introduisirent l'usage du fifre dans les années. Les timbales, qu'on appelait nacaires, n’imitaient qu’en petit l’instrument de ce nom, dont se servaient les Sarrasins : notre cavalerie l'avait pris des Allemands. L'usage de l'arc et de l’arbalète cessa en France vers le milieu de ce règne ; il n'y avait qu'un seul arbalétrier au siège de Turin en 1536. Dans les funérailles d'un chevalier on portait alors avec appareil devant le cercueil son casque, ses gantelets, ses éperons, son écu et ses armoiries ; on suspendait le tout sur la sépulture, avec les enseignes et les étendards qui caractérisaient ses services. Le marc d'or fut porté sous ce règne à i65 livres 7 sous 6 deniers, et celui d'argent à 14 livres 10 sous. Les impôts augmentèrent de plus de neuf millions. C'est à ce règne que commence le code de la volumineuse législation fiscale, et c’est ce qui distingue cette époque de l'histoire de nos finances des époques précédentes. Elle est aussi caractérisée par des innovations de tous genres. La vénalité des offices pratiquée ouvertement, les tailles augmentées arbitrairement, les aides, les gabelles, les traites, les droits domaniaux accrus, et souvent par le seul effet d'un régime plus fiscal. La voix publique accusait de tous les désordres et de toutes les nouveautés le chancelier Duprat. Citait donc au chancelier qu'il fallait s*en prendre. Le malheureux surintendant en pâtit : Semblancay fut pendu. On le plaignit, et l’opinion publique avait vengé sa mémoire avant qu'elle fût réhabilitée. Jadis la formation des communes eut de bons motifs, il s'agissait de mettre un frein à l’anarchie féodale. Dans des temps moins reculés, les privilèges des villes eurent encore de bons motifs ; il y avait trop de cultivateurs et pas assez de consommateurs. La position est bien changée. Il est temps de mettre tout sol au même niveau ; la terre qui nourrit les hommes mérite autant de faveur que le bâtiment qui les loge.
Gravures de Léopold Massard et texte extrait de l'ouvrage |
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Article de Wikipedia |
Devise latine .../... année 1517 Le grand Roy François Père et Restaurateur des bonnes lettres succéda au bon Roy Louis Père du peuple au commencement de Janvier 1515. il fut sacré en ce mois à Reims par l’Archevêque Lenoncour, et fit son entrée à Paris à la fin de Février, le Chancelier du Prat et autres lui firent faire de grandes fautes dont la France se ressentira toujours. En cette année au mois d’Octobre il fut assailli par les Suisses à Marignan près Milan, il les vainquit et en tua grand nombre, plusieurs Seigneurs et Gentilshommes Français furent tués en ce combat. Le Roy qui s’était obligé faire ratifie le concordat par l’Église gallicane et publier en la cour de Parlement, commanda qu’on le publia et ratifia, mais les Prélats, Chanoines et suppôts de l'Université, pareillement les Présidents et Conseillers s’assemblèrent à part pour délibérer ce qui était à faire, puis pour les gens d’Église le Cardinal de Boissy dit au Roy que la matière touchait l’état de l’universelle Église gallicane, et que sans icelle assemblée ne pourraient ratifier les concordats : auquel le Roy en grand déplaisir fit réponse qu’ils leur ferait bien faire, ou les enverrait à Rome pour disputer avec le Pape les dits concordats, le Président Baillet dit pour les Présidents et Conseillers qu’ils se conduiraient en sorte que Dieu et le Roy devraient être contents, lors le Chancelier dit au Roy que ceux de sa Cour l’entendaient bien, qui répondit telles paroles, à ceux-là je leur ferait bien faire. Enfin après grandes menaces et jussions de la part du Roy et après beaucoup d’excuses et de remontrances de la part de la Cour de Parlement ladite Cour fut contrainte d’accorder la lecture et publication desdits concordats ayant auparavant fait déclaration et protestation de n’avoir pour agréable ces concordats et de ne faire aucuns jugements selon iceux, la lecture et publication ne se faisant de son vouloir et contentement, mais du commandement du Roy, ainsi déclaré et protesté en Parlement les 19 et 24 de Mars 1517 avant Pâques par devant les Greffiers et Notaires du Parlement, outre cette appellation ad Papam melius consultum et concilium generale, en présence de Messire Michel Boudet Evêque Duc de Langres, Me. André Verjus, Nicole Lemaître, François de Loyne, Nicole Dorigny, Jean de la Haye Conseillers et commis pour ce, firent bien leurs devoirs.
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François Ier, roi de France Mort en 1547 Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures |
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