gravure et texte extrait de
History of Madeira - 1821 (de ma bibliothèque)
Madère était alors sous domination britanique
Traduction faite à partir de traduction automatique, Deepl,
(voir le texte en anglais)
Le paragraphe sur les costumes
est de l'auteur du site
Un frère de l'ordre de St François et un frère lai
Dans les pays catholiques, du moins dans ceux où les institutions monastiques conservent leurs établissements, les ordres franciscains sont les plus nombreux ; et si une ville ne possède qu'un seul couvent, comme c'est le cas à Funchal, on peut généralement présumer qu'il est consacré à saint François. Ses frères sont, bien sûr, des prêtres ; mais, en plus des devoirs de leurs autels domestiques, ils voyagent de lieu en lieu, étendant l'exercice de leurs fonctions spirituelles, en particulier celle de la prédication. Parmi les classes inférieures surtout, leurs offices sont souvent préférés à ceux du clergé séculier. Leur influence doit donc être proportionnelle à ces circonstances, bien qu'elle puisse diminuer en raison de l'esprit éclairé de l'époque dans laquelle nous vivons.
Certains des pères sont représentés comme des hommes de famille et d'éducation, qui se mêlent à la société, et portent parfois les marques de cette hospitalité à laquelle ils sont admis. Il n'est pas rare de voir un franciscain joyeux, et l'orgueil spirituel peut parfois, peut-être, se mêler à la profession de mendiant ; mais le frère laïc, qui est employé aux tâches domestiques du couvent, offre plutôt une image d'humilité.
Saint François, je vois
Celui qui t'a juré sa foi.
De vivre une vie de pauvreté !
Celui qui, si humblement, fait semblant
de respecter les règles rigides de l'abstinence !
Celui qui a juré que c'était un péché,
De ne vivre que dans une peau ratatinée ;
Qui devrait être humble et être mince !
Saint François, saint divin,
Ce ne peut être un de tes enfants !
Tu étais pâle, et mince, et maigre,
L'œil baissé, l'air hagard ;
Et avec ton fléau, tu as donné bien des coups
A ton dos douloureux et malade ;
Et l'histoire nous dit
Qu'il était plein de l'humilité que tu as enseignée.
Mais il semble que les écoles modernes
Aient modifié la rigueur de tes règles ;
Sinon, pourquoi cette peau gonflée et tendue,
Ce regard d'insolence et d'orgueil ;
D'où vient ce ricanement dédaigneux que nous voyons
Sur le pauvre humble à moitié affamé ?
Saint François, comme le racontent les vieilles légendes,
Qui accomplissait parfois un miracle ;
Et ceci, comme certains l'ont pensé, en est un,
Pour former une telle chair avec du poisson seul ;
De faire apparaître des cuisses aussi monstrueuses,
Sans l'aide de jambons et de cuisses !
Les costumes :
Le gros franciscain, comme le frère lai (laïc) sont tous les deux munis d'un chapeau à large bords de couleur crême, sans doute en feutre. Ils portent tous les deux aussi des sandales, qui recouvrent bien le pied chez le gros frère, mais moins, semble-t-il pour le frère lai. De même, alors que ce dernier semble porter sa soutane directement sur le corps, on entrevoit, pour l'autre une chemise blanche qui apparait au niveau du cou.