Accueil | Présentation | Contenu | Galerie | Répertoire | Lieux | Thèmes |
Louis XII, cinquante septième roi de France
|
La France m'a considé comme son second père.
LOUIS XII ROY DE FRANCE, fils de Louis, Duc d'Orléans second fils de Charles V, dit le Sage, il fut sacré à Reims et fit les délices du peuple, le père des sciences, et l'appui des lois. Il épousa en premières noces Jeanne sœur de Charles VIII, laquelle il répudia avec dispense du Pape, et en deuxièmes noces, Anne de Bretagne, veuve de son prédécesseur. Les Princes de l'Europe recherchèrent son amitié, il n'y eut que les forces du Duc de Milan, ce qui l'obligea à mener de belles troupes, contre lui, prit la Roque, Pavie, Alexandrie, et conquit tout cet État par force, fut pris, mis en prison à Loches, où il finit ses jours. Les Couronnes de France et d'Espagne s'unirent pour la conquête de Royaume de Naples, à condition qu'il serait partagé. Ils emportèrent tout cet État, mais l'Espagnol rompit le traité et se rendit maître absolu de ce royaume, après une entière défaite des français. Les Génois se révoltèrent contre le nobles qui ayant demandé secours de Louis, il marcha contre cette place, emporta le bastion et força par la mort, de tous ceux qui s'opposèrent à ses troupes. Il fit ligue avec l'Empereur contre les Vénitiens, les défit à Giralda 1509 et leur tua 10 mille hommes. Cette République eut été ruinée si les progrès des armes du Roy n'eut été arrêté par le Pape Jules, qui se ligua contre lui, l'excommunia. Louis fit assembler un Concile de l'Église Gallicane à Tours, qui déclara les censures du Pape nulles. Cependant l'Empereur, l'Espagne et l'Angleterre se liguèrent contre Louis, ces derniers entrèrent en France, les autres dans la Navarre d'où ils chassèrent le Roy Jean. La colère de l'Angleterre arrêtée par le mariage de Louis avec la Princesse d'Angleterre, néanmoins les affaires du Roy vinrent en fort mauvais état, et comme il se disposait à les rétablir, il mourut à Paris le jour de l'an 1515, la 27ème année de son règne sans avoir des enfants de sa jeune femme. Léon X étant Pape et Maximilien gouvernant l'Empire. Son corps fut mis à St Denis.
Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?) |
Roy précédent / Portraits des rois de France / Roy suivant |
Article de Wikipedia |
Ci-dessous, Gravures et texte extrait de l'ouvrage Le vêtement ordinaire de Louis XII était une robe descendant jusqu'à terre, fourrée selon la saison, et aux manches de laquelle on avait pratiqué de longues ouvertures pour passer les bras ; il n'avait par-dessous qu'un pourpoint sans basque, et un pantalon; sa chaussure, qui est laque-jaune, couvre à peine la pointe du pied ; le chapel est noir, la robe est cramoisi, le pourpoint est laque-garance, et le pantalon blanc.
Louis XII, surnommé le Père du peuple, naquit à Bois, en 1462. Il se trouva le premier prince du sang au sacre de Charles VIII; où il représenta le duc de Bourgogne, et il était le plus proche du trône à la mort de ce monarque. Jeanne de France, son épouse, fille de Louis XI, lui obtint sa liberté, et il ne s’en servit que pour réparer la faute qu’il avait faite, et à laquelle ses mécontentements avaient eu beaucoup moins de part que son amour pour Anne de Bretagne, qu’il épousa depuis.
A peine fut-il monté sur le trône (lire plus bas, sa tenue pour son sacre), qu’il s’en montra digne par ses sentiments et une conduite qui l’ont rendu le modèle des bons rois. Ceux qui lui avaient toujours été attachés pendant qu'il n'était que duc d'Orléans ne manquèrent p»s de lui rappeler les sujets de plainte qu'il avait eus; et en particulier le danger où l'avait exposé Louis de la Trémoille, en le faisant prisonnier à la journée de Saint-Aubin. La Trémoille, leur répondit Louis XII, a fait ce qu'il a dû, et a bien servi son maître ; le roi ne doit pas se soutenir des injures faites au duc d'Orléans. Avant de faire cette réponse, il avait fait une liste de tous ceux qui s’étaient déclarés contre lui, sous le règne de son prédécesseur, et avait marqué d'une croix le nom de chacun d'eux. Quelques-uns s'éloignèrent de la cour, craignant d'être les victimes de son ressentiment ; il les rappela tous, et leur dit qu'ils avaient tort de s'absenter. La croix, ajouta-t-il, que j'ai jointe à vos noms, ne doit pas vous annoncer de vengeance; elle marque, ainsi que celle de notre Sauveur, le pardon et l'oubli des injures. Ce beau mot fut consacré par une médaille où se trouve cette croix, avec la légende conforme à la pensée de ce prince.
Le service militaire et l'administration de la justice reçurent des règlements faits pour maintenir la discipline et le bon ordre ; les excès des étudiants de l'Université furent réprimés (3).
Louis XII ; aussi avide de conquêtes que son prédécesseur, s'engagea, sur des espérances chimériques, dans une guerre qui lui devint funeste. Les droits qu'il avait sur le Milanais, par Valentine Visconti, sa grand-mère, l'engagèrent à s'unir aux Vénitiens, pour dépouiller le duc de Milan, Ludovic Sforce. Vingt jours suffirent pour la conquête du Milanais et de l'État de Gênes. Louis XII entra dans Milan. À peine en fut-il parti, que les Français en furent chassés par Ludovic; mais ils y rentrèrent presque aussitôt, et Ludovic ; fait prisonnier, fut conduit en France où il mourut
Louis XII, rentré en France, fit déclarer que la guerre contre le pape était légitime et marcha contre lui. Jules II l'attend avec courage, met lui-même le siège devant la Mirandole, et entre par la brèche dans cette place. Plusieurs événements se succèdent avec rapidité; les Espagnols perdent la bataille de Ravenne; Gaston de Foix, duc de Nemours, y est tué. Les Suisses fondent sur le Milanais. Maximilien trahit la France, et toute la vaillance de l'intrépide Bayard, surnommé le Chevalier sans peur et sans reproche, ne peut empêcher l'évacuation entière du pays. Ferdinand enlève le royaume de Navarre à Jean d'Albret, parent et allié du roi de France ; Jules II meurt ; les Français, devenus les alliés des Vénitiens, rentrent dans le Milanais qu'on leur reprend presque aussitôt. Gênes se révolte. Henri VIII, roi d’Angleterre, fait une irruption en Picardie; les Français sont battus à la journée de Guinegate, dite la Journée des Éperons, parce qu'ils se servirent plus des éperons que de la lance. Dijon est assiégé par les Suisses, qui lèvent le siège moyennant des conditions un peu dures que Louis XII refuse de ratifier sitôt qu'ils sont partis. L'hiver suspend les hostilités. La reine, Anne de Bretagne, étant morte sans laisser de fils, Louis XII épousa Marie, sœur de Henri VIII roi d'Angleterre. Une ligue offensive et défensive fut conclue entre les deux rois. Louis XII, à qui cette alliance donnait l'espérance de pouvoir réparer ses malheurs, reprenait ses projets sur le Milanais lorsqu'il mourut à Paris, dans son hôtel des Tournelles, le Ier janvier 1515. Il fut enterré à Saint-Denis. Il ne laissa point d'enfants mâles. Louis XII mérita et reçut de la nation française le nom de Père du peuple, et s'il ne fut ni un grand héros ni un grand politique, il eut la gloire plus précieuse d’être un bon roi. On dit qu'à sa mort les crieurs des corps, en sonnant leurs clochettes, criaient le long des rues : Le bon roi Louis, le Père du peuple, Il est peu de souverains qui aient eu une aussi belle oraison funèbre.
Louis XII, appelé Le Père du peuple : Ce titre mérité lui fut d'abord donné, en 1506, par un docteur nommé Bricot, docteur de la Faculté de Paris, dans un discours qu’il fit au roi; au Plessis-les-Tours au nom du clergé, de la noblesse et du Tiers-État. Dans ce discours, le roi était supplié de conclure le mariage de Madame Claude de France avec le comte d'Angoulême, qui fut son successeur. Le nom de Père du peuple fut, depuis ce temps-là, donné à Louis XII, avec celui de Juste. Ce sont deux titres synonymes. La tenue de Louis XII à son sacre : Lorsque Louis XII fit son entrée à Paris, le 12 juillets 1498, il était vêtu d'une tunicelle de drap d’or, enrichie de perles et de pierres précieuses. Sa toque de velours noir était surmontée d'un beau panache; ses belles armes éblouissaient par leur poli; son cheval était caparaçonné de drap d’or : il était précédé par son grand écuyer, qui, selon le cérémonial de France, « portait le heaume et le timbre royal, sur lequel était une couronne de fines pierres précieuses, et au-dessus du heaume, au milieu de la couronne, une fleur-de-lys d’or. A côté de lui marchaient quatre valets-de-pied, vêtus de drap d'or. Les princes du sang, les seigneurs, etc., venaient ensuite. »
Les édits sous Louis XII : En 1499, Louis XII érigea en parlement la Cour souveraine de Normandie, dite de l'Échiquier, En 1501, il créa le parlement d’Aix en Provence, et fit publier une patente du Soudan d’Égypte, qui le déclarait souverain de Jérusalem et des lieux saints. Il maintint l'usage où. étaient les parlements du royaume de choisir trois sujets pour remplir une place vacante ; le roi nommait un des trois. Les dignités de robes n’étaient données alors qu’aux avocats ; elles étaient l’effet du mérite ou de la réputation qui suppose le mérite. Son édit de 1499 a rendu sa mémoire chère à tous ceux qui administrent la justice et à tous ceux qui l'aiment. Il ordonne par cet édit qu'on suive toujours la loi, malgré les ordres contraires que l'importunité pourrait arracher au monarque.
L'ordre du Porc-Épic : Plusieurs auteurs disent que Louis XII avait pris pour devise un porc-épic avec ces mots : Cominus et eminus : Je sais me défendre de près et de loin ; mais c'est une erreur. Cette devise était celle de la maison d'Orléans, et de l'ordre du Porc-Épic, institué en 1393 par Louis, duc d'Orléans, fils de Charles V, à la naissance de Charles, duc d'Orléans, père de Louis XII. Cet ordre était composé de vingt-quatre chevaliers ; le duc, qui en était le chef, faisait le vingt-cinquième. Ils portaient un porc-épic attaché à un collier d’or, et le duc d’Orléans avait prétendu insinuer par cet emblème et la devise qu’il saurait se venger des attaques du duc de Bourgogne, et se défendre contre lui de près et de loin. Louis, devenu roi, abolit cet ordre et n'en retint que la devise.
Les dames, sous ce règne, portaient des chaperons ou de petits voiles ; d'autres portaient un bandeau sur le front ; leurs robes traînantes, fermées sur le devant par le haut, et ouvertes par le bas, étaient garnies de manches qui élargissaient beaucoup vers le poignet ; le bout de leur riche ceinture tombait par-devant jusqu'à mi-jambe. Une gravure anonyme de 1500, représentant une espèce d’assemblée ou de bal paré, nous montre les hommes et les femmes ajustés ainsi qu'il suit : les hommes ont le haut de la poitrine découverte et le pourpoint de quelques-uns est fermé par devant ; d’autres ont le pourpoint ouvert et la poitrine entièrement découverte ; leurs manches tailladées sont de deux pièces, qui laissent quelques doigts d'intervalle entre elles vis-à-vis les coudes, mais un cordon les réunit et empêche celle qui couvre l'avant-bras de tomber. Ils portent presque tous des manteaux qui diffèrent, et pour la forme et pour la longueur. Quelquefois il est court, sans collet, ample et coupé écrèment au bas du dos. C’est ce qu'on appelait Tabard : il fut en usage parmi les gens de guerre lorsque les habits longs étaient de mode ; les uns l'ont placé sur les deux épaules, d'autres sur la gauche seulement ; tantôt il est beaucoup plus long par devant, où il se termine de part et d'autre en pointes ; tantôt il couvre les genoux, est garni d'un collet et ouvert par côté pour passer les bras. Tous portent des chausses qui remontent jusqu’au haut de la cuisse, où ils sont couverts par une braye très étroite. Les cheveux des uns sont courts et plats, ceux des autres sont courts et ondoyants ; la plupart, cependant, les ont longs. On en voit qui n’ont pour coiffure que les chapeaux, et d’autres ont par-dessus un réseau dans lequel sont renfermés leurs cheveux. Le bord de ces chapeaux est coupé par les côtés, et relevé devant et derrière. Leur chaussure est une vraie babouche, ouverte pardessus, attachée avec un cordon ou un ruban, et quelquefois tailladé. L'armée sous Louis XII : Les lansquenets, dont on commença à parler sous ce règne, était un corps d'infanterie armé de longues piques ; une partie était à cheval, et portait le nom de reître.
Cette planche représente Louis XII armé en guerre, et tel qu’il était lorsqu’il sortit d’Alexandrie pour aller combattre les Génois. Il est à cheval, et porte une cotte d’armes blanche, sans manches, et ceinte sur les reins. Il tient de la main droite un bâton de commandement. Sur la cotte d'armes on voit une ruche et des abeilles qui voltigent autour. La housse du cheval qui est noir, est blanche ; elle porte de même des ruches et des abeilles. Une inscription, qu'on lit sur la cotte d’armes, autour de l’épaule, et au bas de ce vêtement militaire, et qui se répète autour de la housse du cheval, indique pourquoi ces abeilles sont ici représentées. Cette inscription est : Non utitur aculeo Rex : Le Roi ne sert pas de l'aiguillon. Ce qui semble signifier qu'il ne traitera pas les Génois avec sévérité. Il y a encore quelques mots latins ; mais les replis de l'étoffe empêchent de les lire. Sur le casque du roi est un panache de longues plumes blanches. La ceinture, les ruches et les abeilles sont en or.
Louis XII assis, écrit sur une table couverte d'un tapis violet. La soubreveste, à manches amples jusqu’au coude, et étroites depuis le coude jusqu’au poignet, est rouge. Il est coiffé d’un chapel noir à bord relevé et orné d'une fleur en or. Le manteau agencé autour de l'épaule gauche et du corps est bleu. Le vêtement de dessous, qui se voit près du cou et par les ouvertures que laissent les rubans qui attachent la soubreveste sur la poitrine, est blanc. L'écritoire ; le canif et la petite boîte sont ornés en or.
Gravures (sans doute de Léopold Massard) et texte extrait de l'ouvrage |
Roy précédent / Portraits des rois de France / Roy suivant |
Article de Wikipedia |
Louis XII, roi de France, de Naples, etc.
Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures |
Si vous voulez toute la
liste des L
cliquez ici
Dépôt de Copyright contre toute utilisation commerciale
des photographies, textes et/ou reproductions publiées sur ce site
Voir explications sur la page "Accueil"
Plan de site | Recherches | Liens |