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Philippe Hurault, comte de Cheverny
Chevalier de l'ordre de St Esprit,
1528 - 1599

Les costumes en France à travers les âges

Philippe Hurault, chevalier de l'ordre de St Esprit, en son costume - Gravure reproduite puis restaurée numériquement par © Norbert Pousseur

Dessin de Dunand, gravure réalisée par Breton, et texte, extraits de l'ouvrage
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835.
Collection personnelle.

 

Philippe Hurault, comte de Cheverny, né en Bretagne, en 1528, de Raoul de Cheverny et de Marie de Beaume. Fille de Jacques, baron de Semblançay, fit ses études à Poitiers et à Padoue. Ses auteurs favoris étaient Tacite et Comines.

En 1553, L’Hôpital, qui fut depuis chancelier, se démit en sa faveur de la charge de conseiller au parlement de Paris. Après en avoir rempli les fonctions pendant neuf ans, Cheverny fut nommé maître des requêtes en 1562. Dès lors il commença à prendre part aux affaires du gouvernement, et dut son élévation au cardinal de Lorraine et à Catherine de Médicis. Il accompagna Charles IX dans le voyage qu’il fit en diverses provinces de son royaume, fut envoyé auprès de Jeanne d’Albret, reine de Navarre, et chargé de pacifier plusieurs différends en Dauphiné, en Provence et en Languedoc.

On l’avait destiné à l’état ecclésiastique, mais il épousa, en i1566, Anne, fille de Christophe de Thou, premier président. Nommé chancelier du duc d’Anjou, il le suivit dans ses en pétitions militaires, et se trouva aux batailles de Jarnac et de Moncontour. Lorsque le duc d’Anjou fut élevé sur le trône de Pologne, Cheverny prit le titre de chancelier d’Anjou et de Pologne, mais il ne suivit point son maître à Varsovie ; la reine-mère et le nouveau roi jugèrent que Cheverny leur serait plus utile en restant à Paris. En effet, il s’entendit avec Miron, premier médecin de Charles IX dont la santé déclinait tous les jours, et entretint avec le roi de Pologne une correspondance par chiffres sur les grands intérêts qui, des bords de la Vistule, appelaient constamment sa pensée à Paris. Immédiatement après la mort de Charles IX, Cheverny dépêcha des seigneurs en courriers au roi de Pologne, et alla au-devant de lui jusqu’à Turin. Henri III ne douta point que son chancelier n’eût beaucoup contribué à déjouer les complots par lesquels on voulait l’éloigner du trône. Il lui donna, en 1578, la charge de garde des sceaux, il le nomma commandeur, chancelier et surintendant de l’ordre du Saint-Esprit (i).

Il était déjà chancelier de l’ordre de Saint-Michel. Il fût fait lieutenant-général de l’Orléanais et du pays Chartrain en 1582. Après la journée des barricades, Cheverny et les ministres de Henri tombèrent dans la disgrâce, et Cheverny se retira dans sa terre d'Esclimont. Après la mort de Henri III, Cheverny fut mandé par Henri IV, qui lui rendit les sceaux. Ce fut Cheverny qui fit en tous les préparatifs pour le sacre et le couronnement de Henri IV. Lorsque ce monarque entra au Louvre, après la réduction de la capitale de son royaume, il dit à Cheverny, dont les services avaient facilité cette heureuse conquête :

« Monsieur le chancelier, dois-je croire, à votre avis, que je sois là où je suis ? — Sire, répondit-il, je crois que vous n’en doutez point. Je ne sais, reprit Henri, car tant plus j’y pense, et plus je m'en étonne ; car je trouve qu’il n’y a rien de l’homme en tout cecy : c’est une œuvre de Dieu extraordinaire, voire des plus grandes. »

Chiverny fut chargé de rétablir le parlement de Paris et les autres cours souveraines du royaume. Il jouit constamment de la faveur de son maître, et mourut en 1599 dans la 73e année de son âge. L’historien de Thou, Scevole de Sainte-Marthe, et Nicolas Rapin ont loué la prudence et la dextérité de ce magistrat, qui n’était cependant pas inaccessible à la corruption, s’il faut en croire le Journal de l'Etoile.

 

Son costume : Le vêtement de dessous est entièrement blanc ; le manteau noir est orné de broderie et de flammes or, et doublé de damas écarlate ; le chaperon est vert-de-gris. Ce costume, qui est celui du chancelier de l’ordre du Saint-Esprit au temps de Henri III, est extrait des portefeuilles de M. de Gaignières.


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Dictionnaire de l'habillement 
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